De la magie à la transphobie : encore un nouveau scandale pour J.K Rowling ?

20 février 2024 à 16h09 par Rubens Constantino

livre harry potter
Les 7 livres Harry Potter se sont écoulés à plus de 500 millions d'exemplaires à travers le monde
Crédit : Unsplash/shri

L’autrice de la saga Harry Potter est au cœur d’un nouveau scandale après avoir fait un don de 81,000€ à l’association For Women Scotland, qui milite contre les droits des personnes LGBTQIA+ en Écosse.

De la magie à la transphobie, encore un scandale qui touche l’autrice de la série littéraire la plus vendue de l’histoire. L’association que défend J.K Rowling, For Women Scotland, a été créée en juin 2018 en Écosse, et se réclame comme « un groupe de femmes, défendant les droits des femmes et des enfants ». Leur plus grand combat ? S’opposer à la loi Gender Recognition Reform Bill, introduite le 2 mars 2022. Elle permet à quiconque de changer de genre, en s’attribuant celui qu’il pense être le sien, sur une simple déclaration personnelle et non plus selon une situation psychiatrique établie par un spécialiste.
Et dans cette bataille juridique, For Women Scotland a récemment perdu un procès, pour une affaire dans laquelle elle niait la distinction entre sexe biologique et genre. L’association a ensuite fait appel de cette décision, et c’est à ce moment que l’autrice culte entre en jeu en mettant la main au portefeuille, afin d’amortir les frais juridiques liés au procès.

Elle en profite même pour dresser l’éloge du combat mené par l’association : « Vous savez à quel point je suis fière de vous connaître. Merci pour le travail acharné et la persévérance qui sont les vôtres. C’est une affaire historique ». J.K Rowling apparaît désormais comme un soutien financier aux activités transphobes, après en avoir été un soutien moral.

 

Loin d’être le premier scandale

Le 7 juin 2020, l'autrice de la saga Harry Potter a déclaré sur X (ex-twitter) que seules les femmes non trans peuvent avoir leurs règles, niant l’expérience de certains hommes trans menstrués qui s’en sont insurgés.  
En décembre 2022, elle fonde Beira’s Place, centre d’accueil pour femmes victimes de violences sexuelles, interdit aux personnes transgenres. 
Enfin, moins d’un an plus tard, en octobre 2023, elle répond « Non » via son compte X à une publication sur laquelle on peut voir projetée sur un mur la phrase suivante : Trans women are women (Les femmes trans sont des femmes). Et elle ne s’arrête pas là, affirmant qu’elle préfère faire de la prison plutôt qu’utiliser l’expression de « femmes trans », terme qu’elle considère comme « faux, qui tord la réalité ».