JO 2024 : 5€ le trajet en bus, un ticket à valider, le second à « déchirer » ?

7 mai 2024 à 10h39 par Estelle Lafont

JO 2024 : 5€ le trajet en bus, un ticket à valider, le second à « déchirer » ?
Pas de Pass Navigo Liberté + ou de carte Easy ? Le trajet de bus vous coutera 5€ en période des Jeux
Crédit : Instagram @ratp

C’est confirmé, du 20 juillet au 8 septembre, pendant les Jeux, ça vous coûtera 5€ d'acheter un ticket à l'intérieur d'un bus. Soit deux fois le prix. Cependant, pas de billet spécial, il faudra en acheter deux pour effectuer un trajet. Que devient le second ticket ?

Encore un coup au porte-monnaie…Au même titre (de transport !) que le métro (4€ le ticket pendant les Jeux), les lignes de bus vont elles aussi s’attaquer au prix du trajet : coup double, avec 5€ le trajet contre 2€50 aujourd’hui pour la période du 20 juillet au 8 septembre, soit une semaine avant les Jeux Olympiques et jusqu'à la fin des Jeux paralympiques. Ça concerne les tickets achetés dans le bus.

Faute d’impression de tickets uniques sur ce tarif de 5€, la RATP envisage l'hypoyhèse d'en faire acheter deux et certains supputent sur l’utilité du second ticket, inutile une fois le premier validé.

L’Association des usagers des transports et la fédération nationale des associations d’usagers des transports ont publié sur les réseaux leur vision des choses « Durant la période des jeux olympiques, les tickets vendus à bord des bus vont passer de 2,50€ à 5€. Pour des raisons de gestion, la RATP prévoit que le conducteur donnera deux tickets mais en déchirera un » peut-on lire sur leur publication via X le 5 mai.

Des propos contredits par la RATP et Île-de-France Mobilités qui confirment cela dit la nécessité d’acheter deux billets pour correspondre au tarif mais que les deux devront être validés, et ce, même si le voyageur est seul. En termes de moyens, il semblerait qu’équiper les 10.000 bus en circulation de nouveaux billets au nouveau tarif ne soit pas à l’ordre du jour étant donné que, d’après les deux entités, ces billets sont le plus souvent utilisés comme du « dépannage » et « ne représentent que 2% des ventes ».