Argenteuil : il voulait tuer le président

3 juillet 2017 à 10h47 par Rédaction

VOLTAGE

Un homme de 23 ans soupçonné de vouloir tuer Emmanuel Macron lors du défilé du 14 juillet a été interpellé la semaine dernière à Argenteuil (Val-d'Oise).

C’est grâce à un signalement sur la plateforme mise en place par le gouvernement que le suspect a pu être arrêté. Mercredi dernier, à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, un  jeune homme de 23 ans a été interpellé, suspecté de projeter un attentat contre Emmanuel Macron. Il tentait de se procurer une kalachnikov sur un site de jeux vidéo.

Les forces de l’ordre ont monté une opération en vue de l’interpeller. Mercredi dernier, ils se présente a on domicile, à Argenteuil (95). L’homme aurait tenté d’agresser les forces de l’ordre avec un couteau de cuisine lors de son arrestation. Deux armes blanches ont également été découvertes dans son véhicule.

Un “nationaliste” proche de l’extrême-droite

Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, l’homme est proche de l’extrême-droite et se décrit comme un « nationaliste ». Il aurait confié pendant sa garde à vue vouloir commettre un geste politique le 14 juillet prochain, en tentant de tuer Emmanuel Macron lors du défilé prévu à Paris, sur les Champs Elysées. Il aurait aussi voulu s’en prendre « aux noirs, aux arabes, aux juifs ou aux homosexuels », selon ses déclarations. Il a été mis en examen samedi pour entreprise individuelle terroriste et écroué.

Déjà condamné en 2016 pour apologie du terrorisme

Ce jeune homme de 23 ans, sans emploi, instable psychologiquement mais conscient et déterminé, avait déjà été condamné en 2016 pour apologie du terrorisme et provocation à la haine raciale et avait écopé de trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l'épreuve. Il avait également été condamné en 2014 pour détention d'engins explosifs. 

Une affaire qui n’est pas sans rappeler celle de Maxime Brunerie. Ce militant d'extrême-droite néonazi avait tenté d'assassiner le président de la République Jacques Chirac, le 14 juillet 2002, lors du défilé militaire suer les Champs Elysées, à l'aide d'une carabine 22 Long Rifle.