Soprano : la raison pour laquelle il est devenu chanteur !

28 août 2017 à 10h25 par Aurélie Amacin

VOLTAGE
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Soprano n'est pas un rappeur comme les autres. Positif et optimiste, il nous raconte ses origines, ses influences, ses rêves...

Le rappeur Soprano était l'invité d'Harry Roselmack dans l'émission Sept à Huit, ce dimanche 27 août sur TF1. Pour l'occasion, le marseillais s'est longuement confié sur son histoire : ses origines, ses parents, ses influences musicales, mais aussi son public. Et pour cause, Soprano est la personnalité préférée des jeunes, mais il rassemble cependant TOUTES les générations lors de ses spectacles. D'ailleurs, le magazine rappelle qu'il est le premier vendeur de billets de concerts en France. Une consécration pour Saïd M'Roumbaba, de son vrai nom, originaire des quartiers nord de Marseille. Issu d'une famille modeste, il raconte que « [mon] père a quitté son pays à 15 ans pour trouver un boulot vite pour qu'on ait une belle vie ».

Mais visiblement pas très bon élève à l'école, Soprano rate son Bac. Face à la déception et surtout aux larmes de son père, il a un déclic. Il veut « faire bouger les choses (…). Le rendre fier, qu'il se rende compte qu'il n'a pas fait tous ces sacrifices pour rien ». Il décide alors de se lancer dans la musique. Il se souvient d'ailleurs que c'est à l'âge de 4 ans en voyant Michael Jackson à la télévision qu'il a eu envie de devenir un artiste. « Michael Jackson, c'est mon choc musical, mais je pense que je ne suis pas le seul. À partir de là, je me suis dit ‘'je vais chanter'' ». Pour mieux comprendre le parcours de l'idole des jeunes, il suffit d'écouter les paroles de la chanson « Mon Everest » en duo avec Marina Kaye.

UN RAP POSITIF ET OPTIMISTE 

Soprano commence donc par le rap. Sauf que ces parents ne sont pas très fans. « Pour eux, le rap c'était pour les bandits », se remémore-t-il. Pendant plusieurs années, le marseillais se cache pour vivre sa passion, jusqu'à percer et passer sur les ondes radio. Mais s'il a commencé par le rap, avec notamment avec les Psy4 de la rime, aujourd'hui il est beaucoup plus chanteur que rappeur. Un artiste positif, loin du bling-bling et des « bandits » que décrivaient ses parents. « Dans la musique urbaine, l'important c'est d'être vrai. Moi, je ne suis pas un voyou. Je suis un père de famille, je suis un mec qui aime bien rigoler. Bien sûr l'actualité me touche, tu vas l'entendre dans mes chansons. Mais j'ai toujours été quelqu'un de positif, qui pousse les jeunes à aller de l'avant et à avoir un comportement positif. C'est que j'ai appris ».

Un état d'esprit qui lui a permis de réaliser l'un de ses plus grands rêves : remplir le stade Orange Vélodromme. Pas peu fier, il se félicite d'avoir réussi à casser les clichés : « c'est beaucoup d'espoir, c'est une belle histoire pour un jeune des quartiers nord. Ça prouve qu'un jeune qui met souvent la casquette, qui préfère se promener en survêt pour être à l'aise (…), loin des clichés, il arrive à toucher beaucoup de monde et d'être la fierté des jeunes : un black, musulman, pratiquant (...). J'espère que ce genre d'actions amène les gens à gratter derrière tous ces clichés qui nous mènent à des extrêmes ». Un message d'espoir qu'il transmet aussi dans son dernier single, « Coeurdonnier ».