Avec le passage à l'heure d'été, un Allemand de 76 ans doit changer l'heure de ses... 366 horloges !

2 avril 2024 à 18h00 par Lucas Pierre

Les pays européens sont passés à l'heure d'été.

Crédit : CC0 - Image d'illustration

Un collectionneur allemand d’horloges doit changer l’heure de ses 366 objets rapportés du monde entier… en raison du changement d’heure.

C’est l’histoire d’une passion parfois chronophage. Avec le passage à l’heure d’été, dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars dernier, nombreux sont ceux qui se réjouissent de l’arrivée des beaux jours et surtout des journées qui s’éternisent un peu plus en soirée. D’autres doivent de leur côté changer l’heure des 366 horloges qui ornent leur domicile. 


C’est le cas de Werner Stechbarth, un Allemand âgé de 76, vivant à Munich. Depuis plusieurs semaines maintenant, ce passionné, collectionneur d’horloges, met la main à la pâte pour changer l’heure de son immense collection. Et il n’est pas prêt de terminer. Auprès du journal Le Parisien, Werner affirme que ce travail lui prendra encore quelques semaines. Mais il le fait « sans stress ». 


La fin du changement d’heure, c’est pas pour tout de suite


Sa collection a démarré lors d’un voyage au Mexique, d’où il est revenu en Allemagne avec un horloge Coca-Cola. C’est sa mère qui lui aurait donné l’idée de rapporter ce type de souvenir de ses nombreux voyages. Car si Werner Stechbarth a eu l’occasion de revenir avec autant d’objets, c’est bien grâce à son emploi de cuisinier pour la compagnie allemande Lufthansa, et des billets moins chers que pour les usagers lambda.


Il va en tout cas encore falloir s’armer de patience pour Werner, les prochaines années. La fameuse directive européenne sur la fin du changement d’heure s’est éteinte d’elle-même lors de son arrivée dans les mains des députés européens en 2019, en raison de l’arrivée du Covid. L’actualité ayant ensuite fait place à des sujets plus graves, tels que l’inflation ou la guerre en Ukraine, la question de la fin du changement d’heure n’est jamais revenue sur la table.