Inflation : les tarifs des cantines des lycées franciliens gelés

30 août 2022 à 16h56 par Lucas Pierre avec AFP

Les tarifs des cantines des lycées franciliens seront gelés.

Crédit : CC0 - Image d'illustration

La région Île-de-France a pris la décision de geler les tarifs des cantines dans les lycées franciliens. Objectif : « ne pas répercuter sur les familles l’augmentation des matières premières » selon Valérie Pécresse, présidente de la région lors d’une conférence de rentrée ce mardi 30 août.

Les tarifs des cantines des lycées franciliens seront gelés pour la rentrée scolaire afin d’« améliorer le pouvoir d'achat des familles », a annoncé mardi la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. « Nous avons mis en place un bouclier zéro inflation avec le gel du tarif de la restauration scolaire et des transports », a déclaré Mme Pécresse, lors de la conférence de présentation de la rentrée 2022-2023 des lycées franciliens au siège la région à Saint-Ouen.


La région Île-de-France, où « le coût de la vie est le plus cher », va concéder « un effort financier de 4 millions d’euros » pour ne pas « répercuter sur les familles l'augmentation des matières premières », a détaillé l'élue LR. Depuis la rentrée 2021, les lycéens de familles modestes, environ 14.000 élèves, bénéficient d'une tarification de repas à 50 centimes, soit « une économie de 80 euros par mois », selon les chiffres de la région. Le tarif du passe Imagine R, qui donne accès aux transports d'Île-de-France, reste inchangé pour la sixième année consécutive, fixé à 350 euros.


Plus de 30 000 places créées en 10 ans


Tous les élèves des lycées publics franciliens bénéficient d'un ordinateur personnel à leur entrée en seconde dont ils seront propriétaires à la fin de leurs études secondaires, indique la région. A la rentrée, les 474 établissements publics d'Île-de-France seront tous équipés de distributeurs de protections périodiques. Pour répondre à une démographique croissante, d'ici à 2028, la région Île-de-France souhaite lancer la construction de 11 lycées et six extensions et atteindre l'objectif de 30.600 places créées en 10 ans. L'enveloppe du plan d'urgence pour les lycées franciliens pour la période 2017-2027, s'élève à 6,6 milliards d’euros. 


Pour lutter contre le décrochage scolaire, « une agence de l'orientation  et de la promesse républicaine » proposera en 2023 des solutions aux élèves pour trouver leur voie, choisir leur cursus scolaire, leur formation ou trouver un stage. En matière de sécurité, Mme Pécresse a doublé les brigades régionales de sécurité, de 5 à 10 équipes, soit 50 agents. Cette brigade intervient à la demande des chefs d'établissement et leur mission est « d'assurer la sécurité des biens et personnes dans et aux abords des lycées, de contribuer à la mise en place d'une politique de prévention et de traiter des cas de crise grave compromettant la sécurité des personnes et des biens en accompagnant les équipes de direction », détaille la région dans un communiqué.