Face à Trump, la mairie de Paris passe au vert

2 juin 2017 à 10h51 par Rédaction

VOLTAGE

En réaction à la décision de D.Trump de ne pas appliquer les accords de Paris sur le climat, l'Hôtel de ville s'est symboliquement paré de vert.

L’annonce n’avait rien d’une surprise mais a eu l’effet d’une bombe. Ce jeudi soir, Donal Trump, le président des Etats-Unis a officialisé la nouvelle : « L’Amérique n’appliquera pas les accords de Paris sur le climats», voté lors de la COP 21 en décembre. Il rejoint le «club» très serré des pays qui ne souhaite pas agir pour le climat, et limiter ainsi à 2 degrés C° la hausse des températures sur Terre d’ici à 2100. Outre les USA, la Syrie et le Nicaragua n’ont pas signé ces accords.

L'Hôtel de Ville de Paris s'est éclairé en vert ce jeudi 1er juin dans la soirée pour "marquer la désapprobation" de la capitale française et de sa maire socialiste Anne Hidalgo à la décision du président américain Donald Trump de se retirer de l'accord climat de Paris. Le gouverneur de l'État de New York a autorisé une initiative similaire sur la tour du One Word Trade Center qui s'est parée de vert dans la nuit tout comme plusieurs autres monument à travers le monde.

Paris rappelle la détermination des villes à appliquer l'accord signé à la quasi unanimité. "Le Président Trump commet aujourd’hui une erreur aux conséquences dramatiques fatale", a jugé la maire de Paris Anne Hidalgo. Ce vendredi matin, la maire de la capitale a une nouvelle fois rappelé que cette décision était une erreur. L'?accord de Paris vivra, notamment à travers les actions et les engagements des villes du monde entier, selon la maire de la capitale.

Les Etats-Unis prêt à "renégocier"

Le discours de Donald Trump n'a pas manqué de surprises ce jeudi soir. Car après avoir annoncé sa décision, et malgré les critique venant de toute part, Donald Trump s'est érigé en défenseur de l'environnement, se disant prêt à négocier un nouvel accord, à condition que ce dernier soit à l’avantage des Etats-Unis. Le président français Emmanuel Macron a pris la parole fustigeant une faute pour l’avenir de la Terre. «Il n’y aura pas de renégociation, il n’y a pas de plan B car il n’y a pas de planète B» a notamment déclaré le chef de l’Etat.

Mais c’est la conclusion de son discours qui fait déjà le tour du Web comme la punchline politique de l’année. Emmanuel Macron s’est payé le luxe de détourné le fameux slogan de Donald Trump «Make America Great Again», en terminant par : «Nous partageons tous la même responsabilité : Make our Planet Great Again» !