Gonesse : une ZAD pour empêcher la construction de la future gare du Grand Paris Express

8 février 2021 à 9h45 par Mikaël Livret

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Des tentes ont été installée sur un terrain dans le triangle de Gonesse contre la construction d'une
Crédit : @CPTGonesse

Une quarantaine de personnes occupent le un terrain dans le triangle de Gonesse où doit débuter prochainement les travaux d'une future gare du Grand Paris Express.

Non au béton. Un collectif citoyen déclare le triangle de Gonesse dans le Val-d'Oise "Zone à défendre" (ZAD) dimanche 7 février, afin de s'opposer au projet de gare du Grand Paris Express alors que les travaux doivent commencer.

Les opposants estiment que cela entraînerait une bétonisation "inutile" de cette zone de terres agricoles. Une dizaine de personnes se sont installées sur place dans la nuit de samedi à dimanche, et près de 40 occupaient les lieux dimanche après-midi. Si le méga-complexe commercial et de loisirs Europacity a été abandonné en 2019, le sort de ces terres agricoles situées à une quinzaine de kilomètres de Paris reste encore incertain.

Une pétition - le "Serment du Triangle" - a aussi été lancée en ligne, où près de 9 000 personnes, dont plusieurs élus locaux ont signé, lundi matin, pour préserver les terres agricoles où doit être construite la gare de la future ligne 17 du métro. 

"La Société du Grand Paris veut bétonner à tout prix en construisant une gare au milieu des champs, sans le moindre projet utile justifiant l'artificialisation définitive de terres parmi les plus fertiles d'Europe", explique le Collectif pour le triangle de Gonesse dans un communiqué. "Le triangle de Gonesse offre une opportunité unique (...) de proposer à la jeunesse francilienne et aux milliers de salarié.es touché.es par la pandémie l’accès à des emplois dans les filières d’avenir de l’agriculture péri-urbaine, (...) du recyclage, de la mobilité durable, des énergies renouvelables, de l’éco-construction".