Île-de-France : Aurélien Rousseau quitte la tête de l’Agence régionale de santé

7 juillet 2021 à 13h43 par Iris Mazzacurati

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Aurélien Rousseau à la tête de l'ARS depuis 3 ans, quitterait son poste pour des raisons de santé.
Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP

Figure de proue de l'action de l'Etat face à la pandémie, Aurélien Rousseau, a demandé à être démis de ses fonctions de patron de l'ARS, qu'il dirigeait depuis 3 ans.

Il a annoncé sa décision à ses collaborateurs par mail, samedi 3 juillet, selon Le Parisien :

« Pas facile en ce samedi matin de commencer ce message. Une grande partie d’entre vous le sait déjà, mais je souhaitais évidemment vous écrire moi-même. J’ai demandé au gouvernement à être déchargé de mes fonctions de directeur général de l’Agence à compter de la fin du mois. Seule l’autorité politique peut procéder à cette dénomination en Conseil des ministres et c’est pourquoi il demeure toujours une incertitude même si je pense aujourd’hui qu’il sera bien fait droit à ma demande à la fin du mois. »

Aurélien Rousseau quitterait son poste pour des raisons de santé, après trois ans à la tête de l’ARS d’Île-de-France, dont un an et demi face à la déferlante de la pandémie de Covid-19 :

« Ces trois années à la tête de l’agence auront été les plus exaltantes de ma vie professionnelle, sans l’ombre d’un doute. J’y ai rencontré des femmes et des hommes, des savoir-faire et des compétences, des personnalités et des caractères, exceptionnels. Vous quitter m’emplît d’une très grande tristesse. Mais il faut aussi savoir entendre les petits signaux, ne pas se croire à l’abri des ennuis de santé (…) on se croit souvent plus fort ou on veut tenir au nom de l’intérêt supérieur de la mission, mais ce n’est pas toujours possible. (...) Trois ans c’est court, mais pour le coup, certaines années comptent double voire même triple ! »

Et de réaffirmer l’importance du « compte à rebours contre l’épidémie sur le terrain de la vaccination. »

Concernant sa succession à la gouvernance de l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France, l’énarque de 44 ans s’est montré confiant en ses équipes : « des candidats de très haut niveau ont fait valoir leur intérêt pour le poste ». « Les histoires individuelles pèsent peu face à la mission même si aucune mission n’est remplie sans qu’une aventure collective ne la porte ».