Île-de-France : un plan de lutte contre les punaises de lit

21 février 2020 à 9h26 par Mikaà«l Livret

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Le gouvernement lance notamment un site internet.
Crédit : Pexels

En Ile-de-France, 100 000 sites ont été infestés en 2018. Une campagne d'information est lancée ce vendredi 21 février par le gouvernement.

Des petites bêtes à la peau dure. Pratiquement éradiquées au milieu du 20e siècle, elles font un retour en force depuis quelques années en Île-de-France. 100.000 sites étaient ainsi infectés en 2018 dans la région. 400.000 l’an dernier dans tout le pays. On peut les trouver dans les vêtements, matelas et tapis et de plus en plus aussi dans les cinémas ou dans les hôtels.

"Vous savez quoi ? J'ai vécu un enfer. On m'a passé l'aspirateur, on m'a retourné, on m'a abandonné et tout ça à cause des punaises de lit. Ces cochonneries qui s'accrochent à une valise et qu'on ramène de voyage. Alors si un matin, vous vous grattez ou vous voyez des petites tâches noires sur votre drape, agissez vite !". Voici l'un des spots issu de la campagne de lutte contre ce fléau, à l’initiative du gouvernement. Il s’agit là de dédramatiser la situation, bien souvent associée dans l’imaginaire collectif avec la saleté, alors qu’il n’en est rien.

Un site internet vous informe aussi des erreurs à ne pas commettre lorsque vous croisez le chemin de ces petites bêtes. Exemple : ne traversez pas votre appartement avec des draps infectés, au risque de répandre des œufs un peu partout. Pour s'en débarrasser, ce n’est pas donné. Il faut bien souvent traiter les matelas trois voir quatre fois. Chaque intervention d’un professionnel vous sera facturée une centaine d'euros. 

Un label de qualité pour les professionnels désinsectiseur pourrait d’ailleurs être créé. D’ici le 30 juin 2020, une instance scientifique et technique sera mise en place, afin d’établir des protocoles-types de traitement, selon la nature et l’étendue des infestations.

En parallèle, une mission parlementaire sera prochainement lancée. Elle aura pour mission de faire un diagnostic global du phénomène, tout en évaluant une possible adaptation du droit et des pratiques de manière à traiter les logements collectifs.