Les anti-JO s'organisent à Paris

23 juin 2017 à 10h32 par Rédaction

VOLTAGE

Tout le monde n'est pas à fond derrière la candidature de Paris 2024, loin de là. Si ce w-e, les Journée olympique vont rythmer les deux prochains jours avec de nombreuses activités dans la capitale, les opposants ne seront pas très loin.

"Made for sharing/Faits pour être partagés". Alors que le dossier de candidature de Paris aux JO 2024 semble en bonne voie, tous ne partagent pas le même l’enthousiasme. Eux ce sont les opposants à la candidature de la capitale dans 7 ans. Et ils comptent bien se faire entendre, alors que PAris célèbre les "Jounées Olympiques" ces vendredi et samedi. 

"Ce n’est pas normal qu’une décision aussi importante soit prise sans aucune consultation", regrette Frédéric Viale, membre de «Non aux JO 2024 à Paris». Créé au début de l’année, ce collectif qui rassemble 150 personnes prévoit des tout au long du week-end pour s’opposer à «la propagande» et à ce «sport spectacle qui va coûter des milliards d’euros». Le collectif a lancé une pétition qui a déjà récolté plus de 20.000 signatures.

« Nous, citoyens et citoyennes, n’acceptons pas que la candidature de Paris aux JO 2024 ait été prise sans nous. Non aux jeux de l’argent, du béton et des sponsors. Nous continuerons donc nos actions même après la décision du CIO », notent ceux qui exigent toujours un référendum.

Anne Hidalgo, la maire de Paris, a eu l’occasion de s’exprimer sur le sujet il y a quelques jours. Elle n’est pas favorable à un référendum sur le sujet, trouvant qu’il y a le risque que l’enjeu soit détourné sur une autre question. « Et pour convaincre ceux qui ne le pensent pas, il faut un peu plus qu’une question à laquelle on répond par oui ou par non », avait-elle déclaré.

Du coté de l’opposition, des élus s’organisent

C’est notamment l’absence de consultation qui cristallise les tensions. Il y a plusieurs années, Danielle Simonet conseillère de Paris et coordinatrice du Parti de Gauche, avait déjà lancé une pétition pour s’opposer à candidature de Paris, qui n'avait pas franchie la barre des 5.000 signatures. Aujourd’hui, elle ne compte pas désarmer avec ses soutiens, même après la décision du CIO sur l’attribution des JO-2024, le 13 septembre prochain.