Pontoise : des parents portent plainte contre le collège après l'agression de leur fille

26 mai 2021 à 9h45 par Mikaël Livret

VOLTAGE
Une jeune collégienne a été violemment agressée le 7 mai dernier, devant son collège de Pontoise.
Crédit : Google Maps - Collège Simone Weil - Pontoise

L'agression avait été filmée. La jeune fille, rouée de coups, était déjà harcelée depuis un moment, selon ses parents.

Ils quittent la ville pour tourner la page. Des vidéos dévoilant une collégienne frappée et moquée par une bande d’adolescents ont circulé sur les réseaux sociaux, vendredi 7 mai.

« Déjà harcelée depuis pas mal de temps, ma fille a été rouée de coup et même mordue jusqu’au sang pendant que ses agresseurs la filmaient. Sont-ils encore humains ? », se désole dans la gazette du Val d’Oise la mère de la victime. « Après son hospitalisation, ma fille n’est plus jamais sortie de chez nous. Nous ne la laissons jamais sans surveillance », confie la mère de famille.

En colère, la famille a d’ores et déjà décidé de quitter Pontoise, où elle a toujours vécu, pour tourner la page.

En plus de la plainte pour violences sur un mineur de moins de 15 ans déposée au commissariat de Cergy-Pontoise contre les agresseurs, vidéos à la clé, la maman dénonce l’inaction du collège Simone-Veil, où était scolarisée sa fille.

Une autre élève harcelée dans ce collège en novembre 2020...

L’établissement se défend et assure avoir porté une attention particulière à la sortie des cours ce jour-là, appelant même la police municipale pour disperser un attroupement sur le parking. « La police municipale n’a reçu ni appel ni demande d’intervention ce jour-là. Si cela avait été le cas, le drame aurait peut-être pu être évité », s’étonne cependant Stéphanie Von Euw, la maire de Pontoise.

Des sanctions disciplinaires seront prises pour les élèves concernées, précise le Rectorat de l’académie de Versailles.

Une autre jeune fille, Maryam, scolarisée en 4e au collège Simone-Veil de Pontoise, avait également été harcelée sur les réseaux sociaux. Sa mère avait déposé plainte en novembre 2020 avant de changer sa fille d’établissement.