Seine-et-Marne : quel avenir pour la raffinerie de Grandpuits ?

24 septembre 2020 à 12h47 par Maud Tambellini

VOLTAGE
Crédit : pexels

Le groupe Total a annoncé jeudi l'arrêt du raffinage à Grandpuits. Le site seine-et-marnais va devenir une « plateforme zéro pétrole » articulée autour de quatre nouvelles activités industrielles.

C’était l’unique raffinerie d’Île-de-France. Le site de Grandpuits va être reconverti a annoncé jeudi le groupe Total au terme d’un comité d’entreprise. 400 personnes travaillent actuellement à Grandpuits et le dépôt pétrolier associé de Gargenville dans les Yvelines.

250 postes seulement seront maintenus. Mais Total promet qu’il n'y aura « aucun licenciement ». L’arrêt du raffinage est prévu pour le premier trimestre 2021 et la fin du stockage des produits pétroliers fin 2023.

Grandpuits doit devenir une « plateforme zéro pétrole » articulée autour de quatre nouvelles activités industrielles. À savoir la production de biocarburants destinés majoritairement au secteur aérien, la production de bio plastiques, le recyclage de plastique et enfin l’exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques.

Plus précisément, le projet prévoit la mise en service en 2024 d’une usine de biocarburants d’une capacité de traitement de 400 000 tonnes par an. Une usine de recyclage de plastiques d’une capacité de traitement de 15 000 tonnes est aussi au programme.

Les stations services de la région francilienne seront désormais approvisionnées par la raffinerie de Donges en Loire-Atlantique.