Une nouvelle voie sur berge fermée à Paris

4 juillet 2017 à 10h20 par Rédaction

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Mauvaise nouvelle pour les automobilistes franciliens. À nouveau, un tronçon des berges de Seine sera fermé cet été à Paris pour créer une piste cyclable dans les 2 sens de circulation. Explication.

Mauvaise nouvelle pour les automobilistes franciliens qui empruntent les voies sur berge entre Boulogne (92) et le pont Bir-Hakeim (16e arr). Cet été, la voie Georges-Pompidou sera totalement fermée à la circulation pendant un mois, du 23 juillet au 24 août. Des travaux préparatoires ont commencé en début de semaine. Ils consistent à créer, dans le cadre du plan vélo de la Ville, une piste cyclable en double sens depuis le quai Saint-Exupéry (entrée de Paris) jusqu’au pont de Bir-Hakeim (Trocadéro).

À l’issue des travaux à la fin du mois d’août, les automobilistes franciliens ne retrouveront pas l’intégralité des voies de circulation. Ainsi, il ne restera plus qu’une seule file pour les véhicules.

L’information a été révélée par l’association «40 millions d’automobilistes» qui dénonce une «ineptie». C’est en premier lieu Jérôme, un automobiliste francilien, qui a alerté l’association à la fin du mois de juin demandant des informations complémentaire. L’association a ensuite elle même demandé confirmation à « Paris j'écoute » (compte twitter officiel de la mairie de Paris répondant aux questions pratiques).

«Interdire la circulation aux voitures sur cet axe est une aberration puisqu’il n’existe aucun itinéraire de substitution pour les automobilistes utilisant les voies sur berge de ce côté de la Seine, obligeant ainsi à un itinéraire de contournement qui sera saturé» s’insurge Pierre Chasseray, délégué général de l’association «40 millions d’automobilistes».

Même s'il y a moins de circulation l'été, « les automobilistes vont perdre davantage de temps pour contourner la fermeture des voies sur berge qui n'apportera rien à l'attrait touristique de ce côté de la Seine réservées qu'à une catégorie d'usager. L'été, les touristes français et européens viennent plus souvent en voiture visiter la Capitale, s'ils sont prisonniers des embouteillages, ils ne voudront plus revenir. Veut-on arrêter le tourisme à Paris ?  » conclut Daniel Quéro, président de l'association.