13-Novembre : Jawad Bendaoud condamné à verser des dommages et intérêts aux victimes

15 février 2022 à 14h55 par Lucas Pierre avec AFP

13-Novembre : Jawad Bendaoud condamné à verser des dommages et intérêts aux victimes
La Cour de cassation l'a définitivement condamné ce mardi 15 février.
Crédit : CC0

Jawad Bendaoud, qui avait logé deux des terroristes des attaques du 13 novembre ayant fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis en 2015, a été condamné par la Cour de cassation à verser des dommages et intérêts aux victimes des attentats et leurs proches ce mardi. Parmi les terroristes qu’il avait abrités : le chef des opérationnel des attaques, Abdelhamid Abaaoud, un ami de Salah Abdeslam, en ce moment jugé au procès du 13-Novembre.

Jawad Bendaoud, condamné pour avoir fourni un appartement à deux jihadistes du 13 novembre 2015, dont le chef opérationnel des attaques Abdelhamid Abaaoud, devra bien verser des dommages et intérêts aux victimes des attentats et à leurs proches, a décidé mardi la Cour de cassation. La haute juridiction a cependant annulé les dommages et intérêts qu'il avait été condamné à payer aux locataires et propriétaires de l'immeuble de Saint-Denis, où les forces de l'ordre avaient donné l'assaut le 18 novembre 2015 et au cours duquel les deux jihadistes sont morts.

Premier interrogatoire pour Salah Abdeslam

Dans le même temps, le procès des attaques du 13-Novembre qui se tient à l’ancien palais de justice de Paris, sur l’Île de la Cité, est de nouveau reporté. L’un des prévenus ayant été testé positif à la Covid-19 ce dimanche, les audiences ne reprendront que le mardi 22 février prochain. La semaine dernière, lors de son premier interrogatoire sur le fond du dossier, le principal accusé et seul survivant des commandos terroriste, Salah Abdeslam, avait réaffirmé son allégeance au groupe terroriste Etat Islamique, disant ne pas regretter sa participation aux attaques ayant fait 130 morts le 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis. Il avait également admis avoir bel et bien renoncé à actionner sa ceinture explosive le soir des attentats.