À Saint-Quentin-en-Yvelines, Urbanloop dépose le premier rail de ses capsules de transport futuristes

19 décembre 2023 à 13h46 par Lucas Pierre

Les premières capsules Urbaloop arrivent en Île-de-France
Ces petites capsules accueilleront jusqu'à deux personnes assises.
Crédit : X / @UrbanLoop_Nancy

Le ministre des Transports, Clément Beaune, assiste ce mardi 19 décembre à la pose du premier rail d’« Urbanloop ». Cette ligne innovante permettra de transporter gratuitement les usagers vers les différents sites d’épreuves olympiques lors des JO de Paris 2024.

S’agirait-il d’un avant-goût de nos transports en commun du futur ? Le premier rail d’une ligne « Urbanloop » est posé, ce mardi 19 décembre, à Saint-Quentin-en-Yvelines, en présence du ministre des Transports, Clément Beaune. Cette technologie, imaginée par l’entreprise éponyme, ressemble à une petite capsule, pouvant accueillir jusqu’à deux personnes assises. Mais elles peuvent tout aussi bien embarquer une personne handicapée et son accompagnant ou encore un cycliste, qui se déplacerait avec son vélo.

Ces capsules, qui seront mises en service à la fin du printemps 2024 pour être empruntées lors des Jeux Olympiques de Paris, fonctionnent grâce à une intelligence artificielle. Elles peuvent atteindre des vitesses de pointe allant jusqu’à 50 km/h. Mais surtout, l’« Urbanloop » est, à ce jour, le moyen de transports le moins énergivore au monde, « grâce à une alimentation très basse tension par les rails », indique l’entreprise.

Les transports de demain ?

C’est, peut-être, grâce à cette économie à la consommation que ce moyen de transport est pour le moment annoncé comme étant gratuit. Lors des Jeux Olympiques, l’« Urbanloop » pourra desservir plusieurs stations sur un circuit de 2 km, au départ du parking de l’Île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, facilitant ainsi l’accès aux cinq sites accueillant les épreuves olympiques qui composent la commune de l’Ouest parisien.

La ligne « Urbanloop » ne sera pas mise au placard après les JO. Puisqu'elle sera exploitée pendant un an par Keolis. Reste à voir si son utilisation sera ensuite prolongée et si des projets similaires seront développés dans la région, à l’instar du Grand Est, qui a passé une commande pour une ligne de 7km dans la commune de Nancy à l’horizon 2026.