Kidibam : la plateforme pour vendre et acheter des jouets de seconde main

29 août 2023 à 6h00 par Maud Tambellini

Et si vous achetiez des jouets d’occasion en bon état pour vos enfants plutôt que des jouets neufs ? C’est ce que propose la plateforme Kidibam. Une bonne action pour votre portefeuille mais aussi pour la planète.

On connaissait Vinted pour vendre et acheter des vêtements de seconde main. Aujourd’hui je vous fais découvrir Kidibam, une plateforme pour vendre et acheter des jouets pour enfants. J’ai interviewé François Truong, le cofondateur de la plateforme qui a bientôt un an d’existence.


Il promet une expérience acheteur et vendeur complètement réinventée. C’est-à-dire ? « Contrairement au système des petites annonces où il faut négocier le prix de son jouet, prendre mille photos et rédiger une annonce » explique François Truong, « sur Kidibam, il vous suffit d’indiquer la marque de votre jouet. Nous estimons le prix pour vous. Ensuite si vous habitez Paris, on peut directement venir chercher le jouet chez vous. Ou alors si vous habitez la banlieue, il y a des magasins partenaires où vous pouvez déposer vos colis ».


 


Des jouets en bon état


 


En revanche, sachez que seuls les jouets en état de marche et complets sont acceptés. S’il manque trois pièces à votre puzzle, ça ne passera pas. « C’est aussi une garantie pour l’acheteur » précise François Truong  « s’il achète sur Kidibam, le jouet a été vérifié dans nos ateliers et il marche comme un neuf mais pour un prix en moyenne deux fois moins cher. »


L’aventure Kidibam a bientôt un an avec un objectif à accomplir pour Noël 2023 ; afficher plus de 10 000 jouets en stock. Un bel objectif quand on sait que l’histoire a commencé sur un parking ! « avec mon ami d’enfance Théo, on a pris un vélo cargo et on a loué quelques places de parking. On n’avait pas de site internet encore alors on a laissé des annonces sur des groupes facebook de maman dans Paris. C’est comme ça qu’on a récupéré nos premiers jouets et qu’on les a remis à la vente ».


 


Sensibiliser les plus jeunes


 


L’idée derrière Kidibam est bien sûr d’économiser de l’argent ou d’en gagner un peu en vendant des jouets en bon état dont on ne sert plus. Mais c’est aussi « de sensibiliser les plus jeunes » nous explique François Truong. «  De savoir que son jouet a été aimé par un autre avant lui, ça peut permettre à l’enfant de se créer toute une histoire mais aussi de comprendre les enjeux de la seconde main pour la planète ».


Vous pouvez retrouver l'intégralité de l'interview ci-dessous :