Trop d’écrans : les enfants de plus en plus sujets à la sécheresse oculaire

19 octobre 2022 à 9h51 par Michaël Livret

L'abus des écrans de smartphones serait la principale cause selon les spécialistes.

Crédit : CCO

Maladie engendrée par le vieillissement, la sécheresse oculaire touche désormais les tout-petits. En cause, notamment, l'exposition aux écrans, de plus en plus précoce.

De plus en plus d'enfants seraient concernés par la sécheresse oculaire. Sensations de brûlure, picotements, irritations de la cornée, gêne à la lumière, absence de larmes, yeux rouges et sensibles… Ces symptômes de la sécheresse oculaire ont été relevés chez un certain nombre de jeunes patients. 


Cette raréfaction du liquide lacrymal censé lubrifier la surface de l'œil à chaque clignement de paupières concerne le plus souvent les seniors de 50 à 60 ans.


Elle a cependant été constatée par des ophtalmologues sur des enfants de moins de six ans. L’exposition répété aux écrans est le principal facteur selon les ophtalmologues. La malnutrition et la pollution de l'air arrivant en seconde et troisième position.


En 2014 déjà, une étude du département d'ophtalmologie de l'université Chung-Ang de Séoul, en Corée du Sud, s'était déjà penchée sur le rapport entre l'utilisation des écrans et la sécheresse oculaire des écoliers. Les conclusions de l'analyse étaient sans appel, désignant l'usage du smartphone comme un "facteur de risque important" de sécheresse oculaire chez l'enfant. 


Dans leur article à destination des professionnels, le Pediatric Ophtalmlogy Education Center était arrivé au même constat en 2020.


Parmi ls conseils prodigués par les professionnels, comptez deux heures d’écran par jour "à des fins récréatives" pour les adultes, ainsi que les enfants et adolescents de 5 à 18 ans. Quant aux tout-petits (2 à 5 ans), une heure par jour suffira.


Il est aussi conseillé de faire des pauses d'une à deux minutes toutes les demi-heures d'utilisation et d'éteindre les écrans 30 minutes à 1 heure avant l'extinction des feux, afin de préserver son cycle de sommeil.