Grande mosquée de Beauvais : une procédure de fermeture en cours selon Gérald Darmanin

14 décembre 2021 à 13h09 par Lucas Pierre

Procédure de fermeture lancée contre la Grande mosquée de Beauvais
La fermeture pourrait aller jusqu'à 6 six mois.
Crédit : CC0

Une procédure de fermeture de la Grande mosquée de Beauvais, dans l’Oise, a été démarrée selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ce mardi 14 décembre. Une fermeture qui pourrait aller jusqu’à six mois selon la préfecture de l’Oise auprès de l’AFP pour des faits d’incitation à la haine.

Gérald Darmanin a annoncé mardi avoir « enclenché » la procédure de fermeture administrative de la Grande mosquée de Beauvais (Oise), pouvant aller jusqu'à six mois, en raison selon lui de la radicalité des prêches qui y sont donnés. La préfecture de l'Oise a confirmé « envisager » de prendre une décision de fermeture de la Grande mosquée de Beauvais « pouvant aller jusqu'à six mois » sur la base de prêches « incitant à la haine », « à la violence » et « faisant l'apologie du jihad ». « Dans le cadre de la procédure contradictoire, un courrier a été transmis en fin de semaine dernière notifiant la décision envisagée, nous sommes actuellement dans le délai de 10 jours accordé pour toutes observations », a détaillé la préfecture à l'AFP.

Selon le ministère de l'Intérieur, 2.623 mosquées et salles de prières sont établies sur le territoire national et parmi ces lieux de culte, « 99 étaient soupçonnés de séparatisme ». Tous ont « été contrôlés au cours de ces derniers mois ». « Pour 36 lieux de culte, les contrôles ont permis de démontrer que la loi de la République y était strictement respectée, par exemple à la suite d’un changement d’imam ou de gouvernance associative », a indiqué le ministère. En outre, « 21 lieux de culte sont actuellement fermés, du fait de prescriptions administratives, d’une décision judiciaire, d’une reprise de bail, de travaux ou d’une fermeture administrative », six « font l’objet d’une instruction qui permettra d’engager une fermeture, notamment sur la base de la loi séparatisme ».

 

(Avec AFP)