Inflation : dans cette commune, les prix de la cantine vont exploser de 190% à la rentrée

29 juin 2022 à 6h53 par Michaël Livret

Inflation : dans cette commune, les prix de la cantine vont exploser de 190 %
Illustration cantine
Crédit : CC by Michael Jones / World Bank

Une pétition a été lancée par un collectif de parents en colère mais cette municipalité de Seine-et-Marne ne souhaite pas revenir en arrière.

Des repas plus chers à la cantine. Les parents d’élèves s’attendent à une hausse des tarifs à la rentrée septembre. Sur fond d’inflation et de pénuries de certaines matières premières, les mairies sont contraintes de revoir les prix à la hausse pour rentrer dans leurs frais.

En Seine-et-Marne, les tarifs de la cantine et du centre de loisirs de Saint-Germain-sur-Morin doivent augmenter de 190 % au 1er septembre prochain.

Un collectif de parents en colère a été créé et a lancé une pétition. Selon ce collectif, cette augmentation représenterait près de 100 euros de plus par mois et par enfant. Et pendant les vacances scolaires, la facture pourrait s’élever à près de 50 euros par jour et par enfant.

Du simple au double aussi pour les plus fragiles

Pour un mois entier de centre de loisirs, le montant va donc passer de 700 euros à 1.200 euros pour une famille de deux enfants.

Par exemple, une famille modeste avec deux enfants, gagnant moins de 1.400 euros, payait 216 euros par mois (périscolaire et cantine inclus).

La commune ne reviendra pas sur son choix

Avec cette augmentation des tarifs votée par la mairie, il lui en coûtera 413 euros chaque mois à partir de la rentrée, soit une hausse de 91 %.

Le maire de la commune, Gérard Gourovitch, a proposé de réintroduire des tranches tarifaires dégressives à partir du deuxième enfant, mais il ne reviendra pas sur cette augmentation.

La cantine et les centres de loisirs coûtent chaque année 1 million d’euros à la mairie de Saint-Germain-sur-Morin et les 286 familles n’en paient que 400.000, assure dans Le Parisien l‘élu. Face aux coûts de fonctionnement qui s’envolent, la municipalité a regretté ne pas avoir d’autres choix.