Attentat au couteau à Nice : 3 morts, l’auteur interpellé

29 octobre 2020 à 9h50 par Etienne Escuer, Iris Mazzacurati

VOLTAGE
Les policiers ont interpellé l'auteur présumé d'une attaque au couteau à Nice.
Crédit : capture écran Twitter Eric Ciotti

Une attaque au couteau s'est produite ce jeudi 29 octobre à Nice.

Un homme a attaqué ce jeudi matin vers 9h plusieurs personnes, à l'intérieur de la basilique Notre-Dame à Nice.

Un premier bilan fait état de trois morts : deux femmes et un homme. Deux des trois victimes auraient été égorgées. L'une d'elles est le sacristain et gardien de l'église. Une troisième se serait réfugiée, blessée, dans un café, en face de la basilique.

L’auteur présumé des faits a été interpellé. Blessé par balles à l'épaule et soigné sur place, il répétait "Allahu akbar" ("Dieu est grand"), a annoncé le maire de la ville, Christian Estrosi. Tout doit être fait "pour anéantir définitivement l'islamo-fachisme" a-t-il déclaré.

Une cellule de crise a été activée au ministère de l’Interieur.


"La situation est sous contrôle il ne faut pas paniquer", a indiqué la police sur place. "Les détonations que vous entendez sont provoqués par le Raid, des services de déminage", a ajouté Florence Gavello, porte-parole de la police.

Le parquet national antiterroriste a annoncé s'être saisi de l'enquête. L'enquête a été ouverte pour "assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Elle a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Emmanuel Macron se rendra en fin de matinée à Nice.

Nice a déjà été endeuillée par un attentat le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais qui avait fait 86 morts. Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, avait fauché au volant d'un camion de location enfants, familles nombreuses et touristes étrangers, en 4 minutes, avant d'être abattu par les forces de l'ordre.

Le glas sonnera dans les églises de France à 15h, en hommage aux victimes de l'attaque a fait savoir la conférence des Évêques de France (CEF) : "Les évêques vont être sollicités dans leurs diocèses pour faire retentir, partout où cela sera possible cette "cloche des défunts" à 15h00, heure de la mort du Christ, heure symbolique", a indiqué un porte-parole de la CEF. 

Par ailleurs, à Avignon, à peine deux heures après l'attaque, un homme armé d'une arme de poing a été abattu par la police. Il menaçait des passants en pleine rue. Il n'y a pas de blessés.

D'avantage d'informations à venir.

(Avec AFP)