Coca-Cola : bientôt des bouteilles en papiers ?

Publié : 12 février 2021 à 15h03 par Iris Mazzacurati

VOLTAGE
The Coca-Cola Company produit à elle seule 3 millions de tonnes de plastique chaque année.
Crédit : Pixabay - photo d'illustration

La multinationale du soda annonce vouloir passer à la bouteille en papier afin de réduire sa production de plastique. Un premier test sera effectué auprès de 2 000 consommateurs en Hongrie, selon Le Parisien-Aujourd'hui en France.

3 millions de tonnes de plastique, c’est ce que produit chaque année a elle seule l’entreprise The Coca-Cola Company, ce qui lui a valu le titre de premier pollueur plastique au monde, décerné par l’ONG Greenpeace.

C’est sûr que jusqu’ici, Coca-Cola n’était pas synonyme d’écologie. Mais le géant de la boisson semble vouloir changer les choses, et en tout cas son image. Pour preuve, cette bouteille en papier qui sera testée au cours du deuxième trimestre 2021, auprès de 2 000 consommateurs hongrois.



Développé en partenariat avec le centre de recherche et développement de Coca-Cola à Bruxelles et la société danoise The Paper Bottle Company (Paboco), « le prototype actuel consiste en une coque en papier avec une couche intérieure en plastique et un bouchon en plastique recyclable. L’objectif ultime est de mettre au point une bouteille qui puisse être entièrement recyclée comme du papier », explique The Coca-Cola Company.

Bien décidé à révolutionner le monde de l’emballage, le géant du soda inscrit l’arrivée de la bouteille en papier dans sa résolution que d’ici à 2023, tous ses emballages soient 100 % recyclables (contre 97% actuellement) et que tous ses emballages en plastique contiennent au moins 50 % de matériaux recyclés.

Les canettes en aluminium et les bouteilles sont déjà 100 % recyclables, mais la question de la collecte reste problématique. Or, The Coca-Cola Company compte bien collecter 100 % de ses emballages, en Europe occidentale, d’ici 2025.

Par ailleurs, début 2020 Coca-Cola European Partners (CCEP) a annoncé vouloir investir "250 millions d’euros dans les trois ans dans ses sites européens pour réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, et atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2040", rappelle le quotidien.

On dira que c'est un bon début.