Confinement : l’air que vous respirez en Île-de-France n’a jamais été aussi pur

22 avril 2020 à 9h08 par Bertrand Loppin

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La qualité de l'air s'est considérablement améliorée durant les trois premières semaines de confinem
Crédit : Capture écran site Airparif

Airparif vient de publier une étude qui évalue l'impact du confinement sur la qualité de l'air à Paris et en �}le-de-France. La pollution n'a jamais été aussi faible depuis quarante ans. Seule ombre au tableau, le niveau de particules fines reste très soutenu.

Si le confinement est une catastrophe pour l’économie, il nous reste au moins une consolation. Il a permis une baisse sans précédent de la pollution en Île-de-France. Airparif, l’organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air dans la région, vient de publier une étude sur la question. Cette étude démontre qu’en trois semaines de confinement, du 17 mars au 6 avril, la qualité de l’air n’a jamais été aussi bonne.

Premier constat de cette étude, le dioxyde de carbone baisse ne moyenne de 20 à 35%. Il est même réduit de moitié en bordure des routes et autoroutes. Le dioxyde de carbone est le principal polluant émis par le trafic routier. Airparif établit également que les émissions de CO2, gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, ont chuté de 30%.

Pour autant, le confinement est loin d’avoir éradiqué toutes les traces de pollution en région parisienne. Airparif constate que le niveau de pollution aux particules fines (PM10 et PM2,5) reste encore important. Ce taux élevés de particules fines a pour source le chauffage, l’agriculture et la météo printanières de ces dernières semaines.