IDF/ Routes : La Région veut faire sauter les bouchons !
Publié : 19 septembre 2016 à 11h02 par Rédaction
C'est la galère quotidienne pour des centaines de milliers de franciliens chaque jour : les bouchons !! L'Ile de France va donc investir 200 millions d'euros dans un vaste plan pour fluidifier le trafic d'ici à 2021.
Valérie Pécresse part en guerre contre les ralentissements et autre circulation en accordéon. La présidente de la région Ile de France souhaite aménager les bandes d'arrêt d'urgence pour y faire rouler des transports en commun ultrarapides ou y créer une nouvelle voie de circulation temporaire permettant d'écouler le trafic (comme c’est déjà le cas sur l’A4 entre Nogent sur Marne et St Maurice lorsque le trafic est dense). Des travaux devraient ainsi commencer sur l'A3 et l'A12.
Trajets partagés et vitesses réduites sont au programme
Elle veut aussi expérimenter les files dédiées au covoiturage pour les voitures transportant au moins trois personnes. Les bus et les taxis pourraient l’emprunter. Les amendes seraient dissuasives pour les particuliers grâce à un système de contrôle plus perfectionné avec reconnaissance automatique des plaques d'immatriculation pour lutter contre les resquilleurs.
La région entend également moduler les limitations de vitesse en fonction du trafic, comme par exemple réduire temporairement la vitesse autorisée de 130 km/h à 70 km/h aux heures de pointe sur l'A13 pour éviter les effets d'accordéon.
Un vaste chantier avec 6 zones sensibles identifiées
Parmi les projets de travaux, identifiés comme prioritaire par la région : une voie rapide Meaux-Roissy (77) - la construction d'un pont sur la Seine à Melun (77) - la poursuite de l'avenue du Parisis entre Sarcelles et Gonesse (95) - un autre franchissement du fleuve en Essonne du côté de Vigneux (91) pour rejoindre Orly - le traitement du pont de Villeneuve-Saint-Georges (94) - le doublement de la RD30 entre Plaisir et Élancourt (78).
L’Ile de France veut aussi mettre la main sur des routes et autoroutes ne relevant pas de la région, pour concentrer les efforts et les investissements sur un véritable réseau routier d'intérêt régional (RRIR). Il comprendrait les autoroutes, les nationales, certaines départementales, ou encore le périphérique et les voies sur berge à Paris.