IDF/ Transports : Les fraudeurs dans le collimateur

21 septembre 2016 à 9h42 par Rédaction

VOLTAGE

On ne rigole plus avec la fraude : sauteur de portiques, resquilleur de billets ou simple oubli d'un pass Navigo. Tolérance zéro. Une nouvelle campagne de com' vient d'être lancée par la région IDF, la SNCF, la RATP et le STIF pour sensibiliser les usagers à la fraude et ses conséquences.

Monter dans un RER, un bus ou un tramway sans tickets ou pass Navigo, sauter les portiques du métro. Autant de pratiques traquées dans ce nouveau plan antifraude. Avec cette campagne dans les transports, l’idée est de réduire de 20 million d’euros le cout de la fraude chaque année en Ile de France. Elle a couter la bagatelle de 230 millions d’euros en 2015 à la RATP et la SNCF.

"Fraudeurs, pour vous les règles ont changé".

Une campagne d’affichage, en trois visuels dans vos stations de RER ou de métro, représente un fraudeur et son démon qui l'incite à ne pas payer son billet ou à fuir en courant les contrôles. Un encart rappelle alors la peine encourue. On peut y lire : "La fraude répétée, c'est maintenant jusqu'à 6 mois de prison et 7.500 euros d'amende" ou "Dans les transports, fuir lors d'un contrôle, c'est maintenant jusqu'à 2 mois de prison et 7.500 euros d'amende".

Les fraudeurs peuvent aussi désormais être poursuivis s'ils donnent une fausse adresse. Le signalement de contrôleurs, qui se pratique sur certaines applications est également répréhensible. En revanche, si la loi permet de retenir un fraudeur quatre heures s’il n’a pas ses papiers d’identité sur lui, le décret d’application peine à être promulgué.

Selon un sondage, deux tiers des usagers seraient "irrités" par les comportements des fraudeurs. Par ailleurs la SNCF a indiqué que des équipements de validation allaient être installés dans 14 gares, dont celle de Montparnasse, Lyon, Nord et Est dans Paris intra murosLa RATP veut aussi en installer dans ses stations de tramway, le mode de transport le plus touché par la fraude.

Mikaël Livret