IDF/ VIH : L'IDF est la 4e région la plus touchée

1er décembre 2016 à 9h26 par Rédaction

VOLTAGE

Ce jeudi 1er décembre a lieu la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Si le nombre de personnes contaminées se stabilise au fil des années, l'Ile de France reste la quatrième région française la plus touchée derrière la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane.

Nous sommes le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le SIDA. L’infection par le VIH se maintient à un niveau élevé. L'IDF arrive en 4e position des régions les plus concernées avec 2.500 nouveaux cas découvert chaque année sur les 6.000 en France. C’est 42% des contaminations annuelles. Des chiffres encore élevé. Alors comment les expliquer ? Les franciliens ont-ils plus de pratiques à risque ? Antoine, un francilien de 34 ans nous a avoué ne pas être contre un rapport sans protection. Il prend un traitement préventif pour éviter les infections et s’autorise donc plus de sortie de piste, au lit. 

Volontairement ou pas, un oubli ça peut arriver selon Elise, 23 ans, à notre micro. D’ailleurs la jeune femme avoue qu’une ou deux fois, l’oubli était volontaire chez elle. En revanche pour Clara, 29 ans, hors de question de ne pas se protéger, car tout le monde peu être touché. En 2015, en France, sur les 6 000 découvertes de séropositivité, 54% concernaient des hommes hétérosexuels contre 43% pour les gays. C’est d’ailleurs la seule population pour laquelle le rythme des nouvelles infections ne recule pas selon l’Agence nationale de santé publique. Les hommes homosexuels ont aussi la population la plus touchée par l’explosion aux Infection Sexuellement Transmissible (IST), toujours selon Santé Publique France. Malgré les campagnes de préventions, les IST continuent, elles, de progresser. La faute très souvent à l’absence ou au mauvaise usage du préservatif.

Selon les estimations de l'OMS portant sur des données de 2015, 40% des personnes porteuses du VIH ne le savent pas. Cela représente plus de 14 millions de personnes dans le monde, soit plus que la totalité de la population en région parisienne. En matière de dépistage, si la quasi totalité se font dans les laboratoire de ville ou dans les hôpitaux, l’OMS préconise d’utiliser massivement les autotests pour plus d'efficacités et toucher plus de monde, notamment des populations en marge des circuits médicaux traditionnels. Lancé en France en septembre 2015, 90 000 autotests ont notamment été vendus dans les pharmacies en un an.