Il décroche un CDI avec du blablabla

14 janvier 2016 à 13h51 par Rédaction

VOLTAGE

Julien Chorier a 24 ans et il est diplômé d'une grande école de management, la Kedge Business School de Bordeaux et il est en quête d'un job depuis cet automne dans la communication et le marketing. Sauf que malgré les nombreuses demandes il ne va pas avoir de réponses positives.

Il va donc essayer d'envoyer un cv et une lettre de motivation différents. Il s'explique: "J'en avais assez d'écrire toujours la même chose, de rester dans le modèle très formaté de la lettre de motivation. Avec un ami, on s'est dit un jour que tout ça c'était vraiment du 'blabla' et que les entreprises n'avaient sûrement pas le temps de tout lire. J'ai repensé à cela et j'ai décidé de remplacer tout ce qui n'était pas essentiel dans ma lettre par 'blabla'."

Il poursuit: "J'ai commencé par envoyer ma candidature par mail, toujours avec un CV et une lettre de motivation classiques mais adaptés au poste et à l'entreprise. Malheureusement, je me suis vite rendu compte que ça n'était pas suffisant.""Je n'ai eu aucune réponse alors j'ai décidé d'envoyer mes candidatures par voie postale, s'est-il souvenu. Là j'ai eu mes premières réponses, mais ça n'a pas suffi pour décrocher un entretien.".

Il va avoir l'idée d'envoyer une lettre honnête et d'envoyer des "blablabla": "Mes amis ont essayé de m'en dissuader mais j'ai tenté le coup. Premier envoi, pas de réponse. Mais le second essai a été le bon."

En effet, le jeune homme va avoir une réponse positive d'une star-up parisienne Alumnforce qui embauche 13 personnes sur le développement d'un réseau social professionnel privé destiné aux écoles, aux universités et aux associations d'anciens élèves. Au final, Julien va décrocher un CDI! Son coup a marché et pour lui il faut être différent:  "Pour moi, c'est un passage obligé pour trouver un emploi, quel que soit le domaine d'activité. Certes, la communication permet d'aller un peu plus loin, mais il faut toujours chercher à se différencier".