Ils accusent leur fille adoptive de 8 ans d'être en réalité une naine sociopathe de 22 ans

24 septembre 2019 à 15h00 par A.L.

VOLTAGE
L'histoire de la famille Barnett est digne d'un véritable film d'horreur.
Crédit : Facebook Kristine Barnett

Kristine Barnette et son ex-mari sont accusés d'avoir abandonné leur fille adoptive ukrainienne de 8 ans. Pourtant, la mère de famille affirme haut et fort que cette "enfant" est en réalité une sociopathe de 22 ans atteinte de nanisme qui a essayé de les tuer.

Cette histoire est digne du scénario d'un film d'horreur. Kristine Barnett, 45 ans, et son ex-mari, Michael Barnett, 43 ans, ont adopté Natalia Grace, une fille ukrainienne atteinte de nanisme, en 2010. Un médecin, qui l'a examinée cette année-là, a déterminé que l'enfant avait environ huit ans, selon des documents judiciaires qui l'attestent. Pourtant, le couple découvre un peu plus tard que la dite "petite fille" est tout simplement une sociopathe adulte se faisant passer pour un enfant. Si ce scénario est étrangement similaire à celui du film d'horreur Esther, sorti dans les salles françaises en 2009, il n'en reste pas moins effrayant. En effet, selon les propos de la mère britannique relayés par le site Mirror, le couple abandonne brutalement son enfant en 2012 avant de déménager au Canada après avoir changé l'âge légal de leur fille à 22 ans. La raison ? Accusés d'abandon, les parents adoptifs se défendent et prétendent avoir été terrorisés par la fille qui, selon eux, se faisait passer pour un enfant alors qu'elle était en réalité une adulte psychopathe atteinte de nanisme.

De nombreuses tentatives de meurtres

Au cours des deux années passées avec elle, plusieurs détails auraient alerté les parents sur une potentielle escroquerie. Outre les poils pubiens qu'avait "l'enfant", des vêtements ensanglantés et dissimulés semblaient indiquer, selon eux, que la jeune fille avait ses règles et qu'elle tentait de les masquer. De plus, elle utilisait un langage considéré comme celui d'un adulte lors des conversations familiales. En plein doute, Kristine Barnett a alors demandé des tests osseux à son médecin. Les résultats ont alors indiqué que Natalia avait, à ce moment-là, au moins 14 ans. Face à ce constat, les parents ont alors commencé à interroger la jeune fille à ce sujet. Malheureusement, c'est à ce moment-là que son état mental se serait détérioré. La jeune fille aurait essayé de pousser Kristine contre une clôture électrique, versé de l'eau de javel dans son café et aurait même menacé de tuer ses "parents" durant leur sommeil, poussant le couple à demander son placement dans une unité psychiatrique. Durant son internement, le personnel médical a alors déclaré que Natalia a confié, sans le moindre remords, avoir tenté de tuer sa famille. Après avoir été déclarée "psychopathe", un tribunal a même modifié sa date de naissance au 4 septembre 1989, soit 22 ans au moment des faits.

"Natalia était une femme : elle avait ses menstruations et des dents d’adulte. Elle n’a jamais grandi, alors que même les enfants atteints de nanisme poursuivent leur croissance", a expliqué Kristine Barnett à la presse britannique. Malgré cela, le 11 septembre dernier, les Barnett désormais divorcés, ont été accusés d’avoir abandonné Natalia par un juge de l’Indiana et d'avoir falsifié l'état civil de leur fille. Après s’être présentés à la police les 18 et 19 septembre, ils ont chacun été libérés contre deux cautions de 5.500 et 5.000 dollars. Ils doivent comparaître ce mardi devant la justice de leur pays.