La fête du Mondial entachée par des débordements notamment à Paris

16 juillet 2018 à 8h16 par Mikaà«l Livret

VOLTAGE
Crédit : Flickr - Publicis Champs-Elysées

Vitrines brisées, magasins pillés et jets de projectiles contre les forces de l'ordre. La fête pour le sacre de l'Équipe de France a parfois dégénérée sur les Champs-Élysées principalement. Mais rien de comparable avec 1998.

La fête a fait des dégâts. Quelques vitrines ont été brisées et le drugstore Publicis a été pillé sur les Champs-Elysées comme deux autres supérettes par des casseurs à la recherche d’alcool. Dans le même secteur, un homme frappé à la tête à coup de casque après une bagarre a été hospitalisé dans un état grave. Les forces de l’ordre, déployées en nombre pour sécuriser les lieux, ont aussi essuyé quelques jets de projectiles. Des terrasses de café ont également été saccagées dans le quartier de la Bastille. En région parisienne, 130 personnes ont été placées en garde à vue, après la victoire des Bleus.

Toutefois, si l’on compare aux incident le soir du 12 juillet 1998, les choses s’était passées de manière beaucoup plus tragiques. Sur les Champs-Élysées, une femme avait foncé dans la foule tuant une personne et en blessant 150 autres. Les forces de l'ordre avaient alors interpellé une trentaine de jeunes pour des vols dans plusieurs commerces et des jets de projectiles sur les CRS.

D´autres incidents avait émaillé cette folle nuit du Mondial 98. Un médecin parisien avait été arrêté pour avoir tiré des coups de feu en l’air. Il voulait chasser les supporters trop bruyants à son gout. Dans le Val-de-Marne, trois jeunes perchés sur des voitures avaient été blessés en percutant un mur ou en chutant du toit et du capot.