Les grenouilles de ses voisins coassent trop fort, il appelle la police

29 juillet 2019 à 14h00 par A.L.

VOLTAGE
Crédit : Pixabay

La police municipale a demandé à des habitants d'Arras de se séparer des grenouilles qui avaient élu domicile dans leur jardin, après avoir reçu une plainte des voisins qui dénoncaient une nuisance sonore.

Marc Derveaux et son épouse ne s'attendaient sûrement pas à cette visite plutôt hors du commun lorsque les gendarmes ont sonné à leur domicile, ce vendredi 26 juillet. En cause ? Joséphine et Léon, leur couple de grenouilles qui a élu domicile, il y a quelques mois, dans l’étang de leur jardin, dans les quartiers ouest d’Arras (Pas-de-Calais) ! Agacé par les coassements des deux amphibiens, un voisin s'est plaint auprès de la mairie et de la police nationale pour nuisances sonores.

Des mains courantes déposées

"Deux premiers policiers municipaux sont venus fin juin. Ils nous ont dit qu’on devait se séparer des grenouilles comme elles engendraient des nuisances", explique le couple Derveaux. En effet, la saison des amours poussaient les deux grenouilles à pousser la chansonnette en pleine nuit pour trouver l’âme sœur. "C’est vrai qu’on les entendait bien. Mais aujourd’hui, c’est fini, elles ne font quasiment plus de bruit. On entend surtout les tourterelles !", continue le couple. La solution selon la police ? "Les policiers nous ont demandé de rentrer les grenouilles dans le garage chaque soir", assure le couple. "Qu’ils essaient un petit peu de les attraper, je ne vais passer trois heures tous les soirs avec une épuisette pour essayer de les avoir !", poursuit-il.

Une histoire qui n'est pas sans rappeler celle du procès de Maurice qui vient de se dérouler, le 4 juillet dernier, au tribunal de Rochefort en Charente-Maritime. En effet, ce coq était accusé de pousser la chansonnette trop tôt et trop fort le matin. Une pétition de soutien avait récolté près de 140.000 signatures à l'ouverture de son procès. Le verdict sera rendu le 4 septembre prochain.