Municipales en Île-de-France : surprises et tensions pour le second tour

3 juin 2020 à 11h24 par Maud Tambellini

VOLTAGE
Crédit : Wikipedia

Le second tour des élections municipales doit se tenir le 28 juin prochain. 315 maires restent à élire en �}le-de-France. Dans certaines communes, la situation est tendue voire même cocasse.

Les candidats avaient jusqu’au mardi 2 juin au soir pour déposer leurs listes en vue du second tour des élections municipales. Et en Île-de-France, il y a eu quelques rebondissements. Dans le Val-de-Marne, à Choisy-le-Roi, le candidat d’Europe Écologie les Verts a décidé de fusionner sa liste avec le candidat LR. Ils forment ainsi une alliance contre le maire sortant, issu du parti communiste.

Sauf que la décision n’a pas du tout plu à la fédération Europe Écologie les Verts du Val-de-Marne. Elle a tout simplement suspendu le candidat du parti.

Dans les Yvelines, Mantes-la-Ville est gérée depuis les dernières élections par le Rassemblement National. Une situation que la gauche ne veut pas voir se répéter. Les deux candidats de gauche ont donc décidé de retirer leurs listes. Mantes-la-Ville verra donc s’affronter le maire sortant RN contre le candidat soutenu par la République en Marche.

Beaucoup plus cocasse, en Seine-et-Marne, le maire sortant de Brou-sur-Chantereine refuse d’organiser le second tour des élections municipales. Il juge le scrutin trop dangereux pour la santé des électeurs les plus fragiles et a même présenté sa démission ce mardi 2 juin.

La situation la plus délétère est peut-être à Levallois-Perret. Les époux Balkany ne peuvent se représenter à la maire mais veut tout de même peser sur les municipales dans leur fief historique. Sauf que Patrick Balkany a eu des mots fort peu sympathiques envers l’une des candidates sur son Facebook.

 

La raison de cette haine ; Agnès Pottier-Dumas, pourtant du même bord politique que les Balkany, aurait refusé selon ses dires de leur offrir un poste à la mairie si elle était élue.