On refuse qu'il paye ses chips à crédit, il revient avec un sabre

5 novembre 2019 à 13h00 par A.L.

VOLTAGE
L'agresseur a été condamné à six mois de prison ferme.
Crédit : Pixabay

Un client de l'épicerie Château-Rouge de Corbeil-Essonnes s'est vu refusé un paquet de chips à crédit. Ce trentenaire est alors revenu dans l'établissement pour menacer l'employé avec un sabre.

L'employé de l’épicerie Château-Rouge de Corbeil-Essonnes se souviendra très longtemps de la journée du 27 septembre dernier. Alors qu'il travaillait tranquillement, un client est arrivé dans l'établissement pour acheter de l'alcool et des chips. Malheureusement, ce trentenaire a vu le terminal à carte bleue afficher le message "paiement refusé". Face à ce constat, l'homme a alors demandé au caissier de pouvoir au moins partir avec le paquet de chips et de venir le payer plus tard. L'employé lui refuse ce crédit. Le client se met alors en colère : "Je promets de revenir pour te découper. Je te lâcherai pas !"

Le client revient avec un sabre

En effet, peu de temps après, le prévenu revient avec un katana, un sabre japonais. Il commence alors à s'attaquer à la vitrine avant de s'acharner sur un sac de riz à l'entrée de la boutique et de proférer des menaces à l'encontre de l'employé. Dans la panique, le caissier gaze son agresseur à l'aide d'une bombe lacrymogène pendant qu'un témoin appelle la police. À leur arrivée, les forces de l'ordre interpellent le client qui lâche son arme. "Je regrette même pas", confie-t-il en audition, comme le relate Le Parisien. "J'aime les armes blanches parce que ça fait plus crédibles que les armes à feu et que devant la justice, on risque moins", déclare-t-il également aux policiers. Placé en détention provisoire, il s'énerve à nouveau et casse tout dans sa cellule avant de se retrouver en quartier disciplinaire. Pendant son procès, le prévenu a avoué fumer dix joints de cannabis et boire entre 20 et 30 canettes d’alcool par jour. Il a été condamné à six mois de prison ferme avec interdiction de détenir une arme pendant trois ans.