Paris a enfin ses Jeux Olympiques !

12 juillet 2017 à 9h50 par Rédaction

VOLTAGE

C'est fait ou presque. Paris organisera bien des Jeux Olympiques et Paralympiques d'été. Reste la date à définir, soit en 2024 ou en 2028. Des négociations seront menées, avec l'autre prétendant Los Angeles, d'ici le vote officiel du CIO en septembre. Mais la capitale et la région Ile de France sont plus que jamais prêtes et il semble peu probable que 2024 leur échappe.

Une candidature de proximité. 80 % des athlètes en piste dans un rayon de 10 km autour du village olympique. C’est l’un des atouts majeur de la candidature parisienne pour 2024. Une vraie différence avec le dossier de Los Angeles. La Cité des Anges gigantesque par sa taille prévoit ainsi 4 pôles olympiques distincts, et pas moins de 65 km séparent le Valley Sports Park du bassin de Sepulveda de celui de Long Beach. Rien de tout ça à Paris, où le cœur historique de la capitale intégrera la banlieue dans son «parc olympique».

L’autre atout de la candidature francilienne, ce sont les équipements pratiquement tous déjà construit, dont certains sont mondialement connus. Par exemple, la Tour Eiffel (triathlon, marathon), le Champ-de-Mars (beach-volley), le Grand Palais (escrime, taekwondo), les Invalides (tir à l’arc) et les Champs-Élysées (cyclisme sur route) vont prendre un coup de jeune et rejoindre le Stade de France (cérémonies d’ouverture et de clôture, athlétisme), Roland-Garros (tennis), le Parc des Princes (football), le stade Jean-Bouin (rugby à 7), le stade Yves-du-Manoir de Colombes, hôte des Jeux de 1924 (hockey sur gazon), l’AccorHotels Arena de Bercy (judo, basket), le Zénith (boxe) et le Parc des expositions de la porte de Versailles (handball, tennis de table).

En banlieue, la U-Arena de Nanterre sera également de la fête (gymnastique, GRS et haltérophilie), le château de Versailles (équitation), le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (cyclisme sur piste, BMX) et son voisin le Golf National où la base nautique de Vaires-sur-Marne (aviron, canoë). Ces sites franciliens seront épaulés par Marseille (voile) et sept autres villes de province (football).

La Seine-Saint-Denis en première ligne

Dans le projet 2024, le département de la Seine-Saint-Denis sera le deuxième pôle olympique d’importance, puisqu’il accueillera la nouvelle piscine olympique (natation) à construire à portée du Stade de France, le village olympique érigé sur l’île Saint-Denis près de la Cité du cinéma et le village des médias à côté du Bourget (qui recevra également le volley et le badminton). 

 

La candidature parisienne s’appuie donc sur un projet que Tony Estanguet et son équipe espèrent gagnant pour 2024, le patron de la candidature rappelant la difficulté de construire ce même projet en l’état pour 2028, faute de disponibilité des terrains dans le temps en Seine-Saint-Denis.