RER perturbé, prix de l’immobilier… Et si vous quittiez la région parisienne ?
5 novembre 2019 à 10h52 par Virgil Bauchaud
Face au rythme de vie en région parisienne, de nombreux Franciliens choisissent chaque année d'aller vivre en province. Loin du stress de Paris, trois d'entre eux ont accepté de se confier.
Plus d’un Francilien en rêve lorsqu’il est coincé dans le RER : quitter la région parisienne. D’autant plus que Paris est l’une des villes les moins attractives de France ! C’est ce que révélait ce lundi un baromètre Meilleurtaux.com/Jobijoba, en tenant compte du nombre d’offres d’emploi ou encore les prix du logement. Si elle arrive 26ème sur 30, la capitale devance quand même Nice ou encore Marseille. En tête de ce classement ? Besançon, Orléans et St-Etienne.
Bref, l’Ile-de-France n’attire pas tout le monde. Entre les prix de l’immobilier élevés, les problèmes de RER ou encore le stress du quotidien, certains Franciliens choisissent de tout plaquer pour aller vivre ailleurs en France. C’est le cas de Florian, 30 ans. Cet ancien habitant des Hauts-de-Seine a rejoint Bordeaux il y a trois ans. Pour lui, l’idée est d’ailleurs né un jour où il était coincé dans le métro : « ça s’est un peu fait sur un coup de tête, on a eu le déclic dans un métro bloqué en pleine voie. La semaine d’après avec ma compagne on regardait les maisons et on cherchait un bouleau là-bas ». Et pour Florian, pas question de revenir.
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D’autres ont décidé de partir un peu plus récemment. Ex-résidents de la capitale, dans le 20èmearrondissement, Clarisse et Emmanuel sont partis en juillet dernier en Charente-Maritime, près de Royan. Ce couple de trentenaires a décidé de s’éloigner du stress de l’Ile-de-France après la naissance de leur bébé. « On ne se sentait pas capable de passer notre temps dans les transports. En fait un jour j’ai appelé 15 assistantes maternelles qui m’ont toutes refusées. Avec ce rôle de maman, je me suis dit que ma vie parisienne était terminée », confie Clarisse. Du coup pour eux, Paris ce sera désormais en touriste : « le fait de savoir que je n’y reste pas et que je vais retrouver ma qualité de vie derrière m’enchante », témoigne Emmanuel qui revient parfois à Paris pour le travail.