Une campagne d’affichage anti-IVG et anti-PMA fait polémique à Paris
3 janvier 2020 à 9h58 par Mikaà«l Livret
Anne Hidalgo, la maire de Paris s'est dite « profondément choquée » par ces publicités et a demandé le retrait des affiches en question.
« La société progressera à condition de respecter la maternité », « la paternité » ou encore « la vie ». Ces affiches sont visibles depuis jeudi 2 décembre sur des panneaux publicitaires dans certaines gares en Île-de-France. La nouvelle campagne publicitaire d’Alliance Vita suscite, depuis, la polémique.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a demandé jeudi le retrait des affiches en question : « Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale », a-t-elle réclamé sur Twitter. Certains internautes ont aussi commenté, jugeant ces visuels « en contravention avec la loi sur le délit d'entrave à l'IVG ».
Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à @ExterionMediaFR et #Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement. pic.twitter.com/7dA6p26Q1B
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) January 2, 2020
La régie https://t.co/wNH77LYe0g diffuse une campagne d'Alliance Vita en contravention avec la loi sur le délit d'entrave à l'#IVG et qui s'en prend aussi au projet de loi sur la #PMApourToutes.
— Claire Underwood (@ParisPasRose) January 2, 2020
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La régie publicitaire a fait retirer deux des affiches critiquées
Alliance Vita, qui évoque 400 panneaux d’affichages concernés, présente cette campagne d’affichage « contre le projet de loi bioéthique », à quelques jours de la reprise du débat, au Sénat, le 8 janvier 2020. L’association dit souhaiter « alerter l’opinion sur les dangers de cette réforme ».
Médiatransports, la régie publicitaire en charge des espaces de la SNCF et de la RATP, a depuis fait retirer deux des affiches critiquées (celles centrées sur la « maternité » et la « paternité ») soulignant son « devoir de neutralité » et évoquant une « négligence et des dysfonctionnements liés aux grèves ».