Une fillette de 6 ans arrêtée par la police pour avoir piqué une colère à l'école (vidéo)

23 septembre 2019 à 14h25 par A.L.

VOLTAGE
Kaia a été arrêtée, menottée et mise en garde à vue à seulement six ans.
Crédit : Capture d'écran YouTube

Stupeur en Floride ! Une petite fille de 6 ans a été menottée et conduite dans un centre de détention après avoir piqué une crise de colère à l'école.

Elle s'appelle Kaia et est âgée de 6 ans. Cette fillette originaire de Floride, aux États-Unis, vient de vivre sûrement l'une des expériences les plus traumatisantes de sa courte vie. En effet, comme l'a révélé sa grand-mère, Meralyn Kirkland, à la télévision locale WFLA-TV, sa petite-fille a été arrêtée, menottée puis placée en garde à vue après avoir piqué une crise de colère en classe durant laquelle l'enfant a donné un coup de pied à un membre du personnel de l’établissement. Conduite dans un centre de détention juvénile d’Orlando, à plus de 12 kilomètres de son école, ses empreintes digitales ont alors été relevées avant que la fillette ne soit photographiée comme une criminelle, selon le rapport des forces de l’ordre.

La grand-mère de Kaia prévenue par téléphone

"Comment ça, elle a été arrêtée ?", a répondu la grand-mère de Kaia lorsque la police l'a contactée par téléphone pour l'informer des faits. "Il y a eu un incident à l’école, elle a frappé quelqu’un. Elle est poursuivie pour coups et blessures !", lui-a-t-on alors répondu comme l'a expliqué Meralyn Kirkland à la télévision. "Aucun enfant de 6 ans ne devrait pouvoir dire qu’il a été menotté et qu’il se trouvait à l’arrière d’une voiture de police qui l’emmenait dans un centre pour mineurs afin de prendre ses empreintes digitales et se faire prendre en photo", a-t-elle ajouté.

L'officier Dennis Turner, qui a procédé à l'arrestation de la petite Kaia mais également celle d'un petit garçon de 8 ans le même jour que la fillette, "a été suspendu de ses fonctions dans l'attente des résultats d'une enquête interne", a déclaré le chef de la police, Orlando Rolón, dans un communiqué. En effet, selon la politique du ministère, les officiers doivent demander l’approbation de leur hiérarchie avant d’arrêter toute personne de moins de 12 ans, mais selon le sergent David Baker, Dennis Turner ne l'a pas fait.