Annecy : "Tous les enfants blessés ont pu être opéré" selon Elisabeth Borne

8 juin 2023 à 11h46 par Guillaume Pivert

Photo d'illustration
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Crédit : Etienne Escuer - rédaction

Un réfugié syrien a blessé six personnes à l'arme blanche dont quatre enfants en bas âge jeudi matin dans un parc de la ville d'Annecy. Les nouvelles concernant l'état de santé des mineurs étaient positives ce vendredi après-midi.

Six personnes, dont quatre enfants en bas âge, ont été blessées à l'arme blanche ce jeudi matin vers 9h45 dans un parc d’Annecy (Haute-Savoie). L’assaillant, 31 ans, interpellé par la police est de nationalité syrienne et inconnu jusqu'à présent des services de police. Il aurait vécu pendant dix ans en Suède où il a obtenu le statut de réfugié avant d'arriver en France. Il n'avait pas d'antécédents psychiatriques.

Concernant les victimes, "leur état est stable" a indiqué la Première ministre, Elisabeth Borne, arrivée sur place ce jeudi en début d'après-midi, tout comme le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. "Tous les enfants blessés ont pu être opéré" a ajouté la cheffe du gouvernement. Les enfants ont entre 22 mois et trois ans. Deux d'entre eux sont de nationalité éntragère, anglais et néerlandais. C'est ce qu'a précisé la procureure de la République d'Annecy lors d'un point presse. Elle a aussi ajouté qu'il n'y avait pas de mobile terroriste apparent.

Emmanuel Macron, accompagné de la première dame, Brigitte Macron, s'est rendu aussi sur place ce vendredi 9 juin, "aux côtés des victimes et de leur famille ainsi que de l'ensemble des personnes qui, à Annecy, ont contribué à leur apporter aide et soutien" indique un communiqué de l'Élysée. Le Chef de l'Etat a d'ailleurs indiqué que les nouvelles concernant l'état de santé des mineurs étaient positives ce vendredi après-midi.

Une minute de silence a par ailleurs été respectée dans la matinée de jeudi à l’Assemblée nationale à la demande de la présidente Yaël Braun-Pivet "pour eux, pour leurs familles", après cette "attaque gravissime".

Une vidéo circule sur internet

Une vidéo de l'attaque a été relayée sur les réseaux sociaux et par certains médias. Néanmoins, la cellule de cybergendarmerie rappelle que  " les internautes qui diffusent et partagent des vidéos montrant des violences aux personnes s’exposent à des sanctions pénales."