Transports : l’arrêt à la demande généralisé dans les bus

28 août 2023 à 12h26 par Lucas Pierre

Transports : l’arrêt à la demande généralisé dans les bus
Valérie Pécresse a annoncé, ce lundi, la généralisation du dispositif.
Crédit : AFP - Eric Piermont

Le dispositif d’arrêt à la demande dans les bus franciliens, initié en 2018 sur quelques lignes, sera généralisé à la capitale dès ce vendredi 1er septembre.

Seules quelques lignes étaient jusqu’ici concernées. Le dispositif est désormais élargi à toute la capitale. Dans un entretien avec le journal Le Parisien, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, détaille les nouveautés de la rentrée dans nos transports en commun. Parmi elles : la généralisation de l’arrêt à la demande dans les bus franciliens. Concrètement, le dispositif permet de demander au chauffeur d’un bus de s’arrêter entre deux stations, après 22 heures.

La généralisation sera faite « progressivement » indique Valérie Pécresse, à partir de ce vendredi 1er septembre. Le dispositif avait d’abord été lancé en 2018, en Grande couronne, sur sept lignes « représentatives du réseau, qui traversent des communes à forte densité » indiquait à l’époque Grégory Depiere, directeur général du réseau Transdev à Saint-Denis.

« Renforcer le sentiment de sécurité »

Quelques nuages existent dans l’usage de l’arrêt à la demande. Car il n’est pas possible de s’arrêter n’importe où. Il faut déjà avoir fait la demande un arrêt avant le lieu où l’on souhaite sortir du bus. La sortie devra par ailleurs se faire obligatoirement à l’avant du véhicule. Le chauffeur aura également pour mission d’identifier un lieu propice à un arrêt : il ne faut pas qu’il y ait de piste cyclable, de places de stationnement, ou que l’arrêt se fasse dans un carrefour.

Néanmoins, le dispositif semble avoir déjà fait ses preuves. Selon un guide publié par le gouvernement en 2020, « le service a été sollicité à 436 reprises, soit une moyenne d’environ 36 demandes par mois » au cours de l’année 2019.

Le dispositif avait été lancé par Île-de-France Mobilités avec l’objectif de « renforcer le sentiment de sécurité dans les transports (…) et notamment des femmes qui utilisent les bus et qui rentrent tard le soir ».