Val-de-Marne : deux hommes en garde à vue, soupçonnés de vols dans des églises

7 avril 2022 à 13h44 par Lucas Pierre avec AFP

Val-de-Marne : deux hommes en garde à vue, soupçonnés de vols dans des églises
Les forces de l'ordre recherchent encore d'autres suspects dans cette affaire.
Crédit : CC0

Deux hommes ont été placés en garde à vue ce mercredi 6 avril dans le Val-de-Marne, soupçonnés d’avoir cambriolé plusieurs églises en France dont en région parisienne. Le préjudice s’élèverait à plusieurs dizaines de milliers d’euros selon une source policière auprès de l’AFP. D’autres personnes sont encore recherchées dans cette affaire.

Deux hommes ont été placés mercredi en garde à vue dans le Val-de-Marne, soupçonnés d'avoir cambriolé la cathédrale de Grenoble et plusieurs églises en région parisienne, pour un préjudice de « plusieurs dizaines de milliers d’euros », a appris l'AFP de source policière. Au moment des faits en janvier, ces cambriolages avaient ému la communauté catholique. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'était notamment déplacé mi-janvier en Seine-Saint-Denis, après des actes de vandalisme perpétrés contre l'église Saint-Pierre de Bondy et l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Romainville.

Les deux gardés à vue, des Roumains nés en 1980 et en 1998, sont soupçonnés de « vols par effraction en bande organisée ». D'autres personnes sont encore recherchées. Outre la cathédrale de Grenoble, les églises volées se situent dans le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et à Paris.

Une équipe déjà connue pour des faits de cambriolage

D'après la source policière, ces hommes entraient par effraction, « parfois en brisant un vitrail », pour finalement voler « des calices, des bénitiers »... Mais aussi prendre l'argent contenu dans les troncs des églises ou encore dans « le coffre-fort » de la cathédrale de Grenoble. Des équipements de sonorisation ont également pu être dérobés lors de ces effractions.

Le préjudice total s'élève à « plusieurs dizaines de milliers d’euros », a estimé la source policière. L'enquête menée par la Sûreté territoriale du Val-de-Marne a nécessité un « gros travail de téléphonie » et « d'étude d’ADN », l'équipe étant « déjà connue » pour des faits de cambriolage « dans d'autres pays d’Europe ».