Deux-roues à Paris : dernier frein levé pour le stationnement payant à la rentrée

2 juin 2022 à 7h54 par Michaël Livret

Deux-roues à Paris : dernier frein levé pour le stationnement payant à la rentrée
Deux-roues à Paris : dernier frein levé pour le stationnement payant à la rentrée
Crédit : Rob Smith

Serpent de mer de la municipalité parisienne, le stationnement payant des deux-roues est en bonne voie. Le dernier frein a été levé. Les motards devront bien payer à partir de septembre pour stationner dans Paris.

Mais où va-t-on poser le ticket d’horodateur ? À partir du mois de septembre, les utilisateurs de deux-roues thermiques devront payer leurs frais de stationnement à Paris.

Volonté de la municipalité, le dernier frein au projet a été levée ce mercredi en Conseil de Paris. Les élus ont validé une convention avec les gestionnaires de parking souterrains. Elle prévoit des abonnements à des tarifs préférentiels pour les motards. Les deux-roues électriques

Privilégier le stationnement en sous-sol des motards

Baptisé Pass-2RM, ce dispositif qui s’adresse aux motards non parisiens qui travaillent dans la capitale leur permettra de souscrire un abonnement dans un parking de leur choix (à 90 euros par mois dans les arrondissements du centre et 70 euros par mois dans ceux de périphérie).

Cet abonnement dans le parking dit de référence leur permettra de bénéficier de tarifs aménagés (1,20 euro/h en zone 1 et 80 cts/h en zone 2) dans les autres parkings partenaires. 90 des 150 parcs de stationnement souterrain de la capitale devraient proposer le Pass-2RM aux motards.

2 à 3 euros de l’heure en surface

Du côté de la Ville, on rappelle que ce dispositif innovant vise à inciter les motards à privilégier le stationnement en sous-sol et à désencombrer l’espace public.

En surface, ce sera plus cher. Il faudra débourser entre 2 euros et 3 euros de l’heure pour stationner dans la rue. Pour les résidents, une carte anuelle à 22,50 euros s’ajoutera aux frais quotidiens de 0,75€ par véhicule.

L’association des motards, qui a déposé deux recours contre cette mesure au tribunal administratif, a déjà prévu d’organiser une nouvelle manifestation dans Paris le 26 juin.