Il y a 20 ans, Madonna faisait danser la planète.

Publié : 11 novembre 2025 à 14h52 par Ludovic Vilain

Crédit image: CC0 / Capture Instagram Madonna

Le 10 Novembre 2005 sortait l'album " Confessions on a dancefloor". Retour sur le come-back fracassant de la reine de la pop.

Au milieu des années 2000, Madonna semblait avoir tout réussi Elle était la reine de la pop, provocatrice, actrice, mère, auteure et même gourou spirituel, à sa façon en tout cas. Mais après quelques années un peu moroses — son album American life (2003) n'avait pas eu le succès escompté l'artiste la plus insaisissable de la planète a décidé qu'il était temps de revenir là où elle avait toujours été imbattable : le dancefloor. Et c’est comme ça que le 10 novembre 2005, elle surprend encore une fois tout le monde avec l’album « Confessions on a dance floor ». Une nouvelle production qui non seulement permet à Madonna d’accrocher à nouveau le sommet des charts mais la repositionne à nouveau comme ce qu'elle a toujours été : une icône de la pop.

Le projet était une sorte d'exorcisme musical.

Après le ton introspectif d'American Life, Madonna a radicalement changé de peau. Elle voulait un album sans pause, sans ballades, sans moralisme. Du rythme et que du rythme. Pour cela, elle s'est associée au producteur britannique Stuart Price, DJ et musicien habituel de ses tournées, qui avait travaillé avant cela avec The Killers et Kylie Minogue. Ensemble, ils ont conçu un album inédit, dans lequel les chansons s'enchaînent comme une session de club, ou une raie playlist électro-disco. « e voulais que l'album donne l'impression d'entrer dans une discothèque et de ne pas en sortir avant le lever du soleil », a-t-elle déclaré. A l’époque. Pari gagné !

Le premier single, « Hung up », donnait déjà le ton.

Madonna a en effet convaincu Benny Andersson et Björn Ulvaeus du groupe ABBA de sampler le tube « Gimme! gimme! gimme! Tube et carton planétaire qui a propulsé le nouvel album Madonna au sommet dès sa sortie. Mais Confessions on a dance floor était bien plus que « Hung up », le premier extrait. L'album regorgeait de refrains irrésistibles et de clins d'œil à la pop des années 70 et 80 : « Sorry » rappelait Giorgio Moroder ; « Future lovers » rappelait Kraftwerk ; « Jump » rappelait les débuts de Depeche Mode ; et « Let it will be » portait sa marque la plus confessionnelle. Madonna avait trouvé l'équilibre parfait entre nostalgie et modernité, et l'impact commercial fut retentissant. « Confessions on a dance floor » fit directement son entrée à la première place des hits dans quarante pays dans 40 pays dont les États-Unis et le Royaume-Uni, et se vendit à plus de 10 millions d'exemplaires. La tournée mondiale qui l'accompagnait, « Confessions tour », a été aussi l'un des shows les plus rentables de 2006, avec plus de 190 millions de dollars de recettes et une scénographie dont les fans se souviennent encore à base de néons, de croix et de miroirs qui mêlait la provocation classique de Madonna à un esprit festif. Eh oui, c’est ça le talent d’une icône, d’une vraie !