George Clooney, shérif des droits de l’homme dans le monde
13 mars 2020 à 8h00 par Iris Mazzacurati
N'en déplaise aux jaloux, George Clooney n'est pas qu'un acteur incroyablement séduisant. C'est aussi un homme d'idées et de c-ur.
La célébrité peut faire tourner les têtes, mais lui, a tout de suite compris et su utiliser le phénoménal pouvoir de sa notoriété pour servir les causes qu’il défend.
Le déclic a lieu en 2001 quand il lève des fonds pour les victimes des attentats du 11 septembre. A partir de ce moment-là, il n’a de cesse d’aider les plus démunis : les sinistrés du tsunami en Indonésie (2004), les victimes de l’ouragan Katrina (2005) ou celles du tremblement de terre en Haïti (2010).
Sa plus grande cause reste le Soudan et l’Afrique de l’Est. Dès 2007, il dénonce l’immobilisme des Etats-Unis et de la communauté internationale face à la guerre civile qui fait des centaines de milliers de morts. Au point de monter avec ses potes Don Cheadle, Matt Damon ou Brad Pitt l’organisation « Not on our watch », aujourd’hui « The Sentry », pour enquêter sur l’argent sale lié aux criminels de guerre africains et à ceux qui bénéficient de la violence du système financier international.
Avec son compère, John Prendergast, il fonde aussi le projet Satellite Sentinel pour prévenir les conflits et les violations des droits de l’homme grâce à l’imagerie satellite.
Enfin, avec la fondation Clooney for justice (CFJ), montée avec sa femme en 2016, l’acteur franchit une nouvelle étape. Il regroupe toutes ses associations pour servir de vigie aux droits de l’homme dans le monde. Les pourris n’ont qu’à bien se tenir.