Soupçonné d’attouchements, un surveillant de collège suspendu à Argenteuil

9 avril 2021 à 9h00 par Mikaël Livret

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Au moins deux collégiennes auraient été victimes d'attouchements et d'agressions sexuelles dans ce c
Crédit : CCO - Rogério Martins

Une plainte a été déposée pour agression sexuelle par les parents d'une collégienne de 13 ans. En apprenant les faits, des proches des victimes présumées se sont introduits dans l'établissement pour trouver le suspect.

« Ma fille me dit que ça a commencé deux mois après la rentrée ». Un surveillant du collège Lucie-Aubrac, à Argenteuil, a été suspendu de ses fonctions le 30 mars, après des signalements par deux élèves de faits d’attouchements sexuels. La famille d’une des deux collégiennes, âgée de 13 ans, a porté plainte. L’autre famille aurait fait de même.

« L’établissement n’avait pas connaissance de tels agissements jusqu’à ce signalement et a eu une réaction ferme et immédiate. L’AED, actuellement absent, a été immédiatement suspendu à titre conservatoire. Le principal du collège a également effectué un signalement auprès du procureur de la République », indique dans Le Parisien le rectorat de l’académie de Versailles.

Réaction immédiate…

Mathieu, le père de l’adolescente de 13 ans témoigne aussi de ce qu’à pu lui raconter sa fille. Le surveillant, qui serait âgé de 19 ans, lui aurait fait des avances, l’aurait attraper par les hanches aux toilettes et lui aurait fait des massages dépaules succincts à plusieurs reprises.

La jeune collégienne trouve ce comportement bizarre et se rend compte qu’elle n’est pas la seule dans ce cas. Une autre adolescente lui avoue que ce surveillant lui avait « fait des bisous ». C’est à ce moment-là que les deux jeune filles décident d’en parler à des adultes.

Au moins 8 proches des deux victimes présumées ont réussi à pénétrer dans l’établissement d'Argenteuil et ont demandé à voir le surveillant mis en cause. « Un groupe de huit personnes s’est introduit avec virulence au sein du collège et d’une salle de classe, en bousculant une enseignante », selon le rectorat. Le chef d’établissement est venu les voir. « Le principal, victime de propos violents et d’injures, a appelé au calme et a invité la famille à saisir les services de police concernant cette situation», ajoute dans Le Parisien le rectorat.

Le principal a déposé plainte pour intrusion dans un établissement scolaire et outrages à une personne chargée d’une mission de service public.