Pass sanitaire : pourquoi les centres commerciaux de Seine-Saint-Denis restent concernés ?

6 septembre 2021 à 14h03 par Lucas Pierre

Pass sanitaire : pourquoi les centre commerciaux de Seine-Saint-Denis restent concernés ?
Au centre commercial Domus de Rosny-sous-Bois, le pass sanitaire reste donc obligatoire.
Crédit : CC0

La Seine-Saint-Denis est le seul département francilien qui sera encore concerné par l’obligation de présenter un pass sanitaire à l’entrée des grands magasins à compter de ce mercredi 8 septembre. La mesure ne sera plus d’actualité dans le reste de la région en raison du taux d’incidence selon une annonce du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, ce lundi matin. On vous explique pourquoi la Seine-Saint-Denis est un cas à part.

Dès ce mercredi 8 septembre, la quasi-totalité des centres commerciaux d’Île-de-France ne sera plus concernée par l’application du pass sanitaire pour les clients. Une annonce donnée par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, ce lundi matin. Les seuls grands magasins pour lesquels il sera toujours obligatoire de présenter le fameux sésame sont les centres commerciaux situés en Seine-Saint-Denis. Pourquoi ? Parce que le taux d'incidence du département ne baisse pas depuis assez longtemps.

Le ministre de l’Economie indiquait ce lundi matin que le pass sanitaire ne sera désormais plus obligatoire à l’entrée des centres commerciaux dès lors que le département connaît un taux d’incidence inférieur à 200. Il faut également que ce même taux d’incidence soit en baisse constante depuis sept jours, ce qui n’est pas le cas de la Seine-Saint-Denis. Le taux d’incidence atteint pourtant 194 cas pour 100 000 habitants dans le département, mais il n’est pas en décroissance constante depuis sept jours.

Pour rappel, le pass sanitaire est devenu obligatoire à l’entrée des grands magasins de plus de 20 000m² en France le 14 août dernier. Depuis, et notamment en Île-de-France, plusieurs recours avaient été déposés pour faire suspendre les arrêtés préfectoraux. La mesure avait été abandonnée dans l’Essonne, les Hauts-de-Seine et les Yvelines alors qu’elle avait été maintenue dans les autres départements.