Pour éviter Trump ou Biden, un Américain se renomme « Qui que ce soit d’autre » et espère mettre son nom sur les listes électorales

28 mars 2024 à 18h00 par Lucas Pierre

Il change son nom en « Qui que ce soit d’autre » pour une alternative à la présidentielle américaine
Cet Américain veut proposer une alternative aux deux partis traditionnels.
Crédit : CC0 - Image d'illustration

Un professeur de mathématiques américain a officiellement changé son nom de famille en « Qui que ce soit d’autre » pour éviter de voter pour les Démocrates ou les Républicains à l’élection présidentielle.

C’est l’histoire d’un homme qui refuse de choisir. Dustin Ebey, 35 ans et professeur de mathématiques dans le Texas, a officiellement changé de nom de famille il y a quelques jours. Il abandonne « Ebey » pour… « Literally Anybody Else » (Qui que ce soit d’autre). Un nom de famille, certes, assez original, mais qui a le mérite d’attirer l’attention. D’autant que son objectif est très clair : obtenir le plus de bulletins de vote possible lors de la prochaine élection présidentielle américaine, le 5 novembre prochain. 

La raison de cette décision est portée par un agacement. Celui, selon cet Américain, d’être systématiquement contraint de choisir entre les Républicains et les Démocrates lors des scrutins présidentiels. Un système bipartite qui perdure depuis trop longtemps pour le professeur de mathématiques, qui rappelle qu’il n’existe même pas de bulletin « aucun des deux » lors du vote. 

« Envoyons un message à Washington »

« Les États-Unis ne devraient pas se retrouver coincer entre le roi des dettes (Donald Trump) et un vieillard de 81 ans (Joe Biden) », déclare-t-il sur son site internet toujours en construction. « Ensemble, envoyons un message à Washington pour leur dire qu’ils doivent représenter le peuple, sans quoi ils seront remplacés » écrit le professeur, qui a déjà reçu son nouveau permis avec son nouveau nom de famille, expliquant que « Literally Anybody Else n’est pas une personne en tant que tel, c’est un cri de ralliement »

Le chemin reste cependant encore très long pour espérer des bulletins de vote à son nom. Le candidat doit désormais obtenir une centaine de milliers de signatures de grands électeurs n’ayant pas encore voté lors des primaires des deux partis en compétition.