"Antigang : la relève", un polar explosif pour les plus jeunes

24 août 2023 à 17h00 par Iris Mazzacurati

Alban Lenoir et Cassiopée Mayance dans "Antigang : la relève".
Alban Lenoir et Cassiopée Mayance dans "Antigang : la relève".
Crédit : © Disney+

La suite du film d’action français, avec Jean Reno et Alban Lenoir sort vendredi sur Disney +. Est-ce qu’on prend un abonnement pour autant ? Eléments de réponse...

Attention, quand on n’est pas prévenu, ça peut surprendre : oui, dans Antigang : la relève, il y a Alban Lenoir, qui semble s’être fait une spécialité du polar d'action (Balle perdue 1 & 2), beaucoup de bastons, de tirs croisés et de course-poursuite. Mais non, le film de Benjamin Rocher ne se prend pas au sérieux.

Il semble même davantage s’adresser au jeune public qu’à ses darons.

8 ans après Antigang (2015) où l’on faisait connaissance d’une escouade de policiers plutôt anticonformistes dirigée par Jean Reno, les caméras se focalisent aujourd’hui sur l’un de ses membres: Niels (Alban Lenoir), l’ex tête brûlée est devenu prof d’auto-école après que sa femme ait été abattue lors d’une intervention qui a dérapé. Quand les responsables de la mort de son épouse refont surface près d’une dizaine d’années plus tard, Niels compte bien régler ses comptes, talonné par sa fille de 14 ans (Cassiopée Mayance), avec qui les relations sont tendues depuis le décès de sa mère...

L’occasion aussi de faire appel à la vieille cavalerie du premier chapitre : Jean Reno, Stéfi Celma, Sébastien Lalanne, Jean-Toussaint Bernard ou Oumar Diaw.

Et heureusement que les anciens sont là, car il ne faut pas compter sur l’intrigue "père-fille" pour enlever le morceau. 

Il faut dire qu'Alban Lenoir ne semble jamais plus à l’aise que quand il est avec ses potes de la brigade antigang ; le film ne retrouvant qu'à ce moment-là son rythme de croisière.

Les plus jeunes et les fans du premier Antigang s’en satisferont, les autres pourraient être peu convaincus.