KFC reconnaît qu'un tiers de ses poulets souffrent de graves inflammations

31 juillet 2020 à 12h14 par A.L.

VOLTAGE
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Crédit : Unsplash

Alors que la chaîne de restaurants KFC a récemment annoncé la production de nuggets bio-imprimées en 3D, le géant de la restauration rapide vient d'admettre qu'un tiers de ses poulets souffraient de graves inflammations.

Il y a quelques semaines, KFC annonçait vouloir devenir le "restaurant du futur" en créant la viande de demain : du poulet bio-imprimé. Au programme ? Une impression 3D faite à partir de cellules de poulets et de végétaux, réalisée en collaboration avec 3D Bioprinting Solutions, un laboratoire privé de recherche établi à Moscou. Aujourd'hi, le géant de la restauration rapide fait à nouveau parler de lui. En effet, l'enseigne vient d'admettre qu'un tiers de ses poulets, issus de fermes britanniques et irlandaises, souffraient d'une inflammation douloureuse appelée la dermatite plantaire, et qui empêche l'animal de marcher correctement, comme le stipule le Guardian relayé par Cnews. Résultat : les poulets présentent ainsi des lésions au niveau des pattes, dues à une mauvaise ventilation et à une mauvaise gestion de leur litière.

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Des poulets en mauvaise santé

Si la majorité des poulets élevés par KFC ne prennent que 30 jours pour arriver à leur poids d'abattage, un animal KFC sur 10 présente des brûlures sur le jarret causées par l'ammoniac provenant des déchets des autres oiseaux. Preuve que les animaux vivent dans un petit espace, sans trop de place. Bien que ces données peuvent effrayer, voire scandaliser plus d'une personne, KFC a néanmoins été félicité par les militants du bien-être animal pour avoir rendu publiques ses données sur le sujet du bien-être animal. "KFC a beaucoup de progrès à faire, mais nous sommes très heureux qu'ils aient publié ce niveau de données publics et de transparence dont ils peuvent désormais être tenus responsables", a ainsi souligné la directrice de campagne chez World Animal Protection, Lindsay Duncan.

Désireux de s'améliorer, KFC aimerait également influencer ses 34 fournisseurs à miser sur des races à croissance plus lente, moins sujettes aux maladies et aux blessures, et donc nécéssitant moins d'antibiotiques. Le géant du fast-food souhaite aussi réduire la densité de stockage dans ses fermes fournisseurs. Une décision qui va dans la lignée de son adhésion à Better Chicken Commitment (BCC) dirigé par une ONG pour améliorer les normes de bien-être animal pour les oiseaux.