Des salariés du groupe Prisma convoqués pour un prélèvement ADN

29 août 2018 à 8h24 par Mikaà«l Livret

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Crédit : Pixabay

Après avoir reçu plusieurs courriers menaçants, dont certains contenaient des balles d'arme à feu, les policiers ont réussi à isoler une trace génétique.

L’ADN pour identifier le corbeau. Les enquêteurs de la sureté départementale des Hauts-de-Seine cherchent à identifier le ou les auteurs de menaces de mort adressées à plusieurs employés du groupe de presse Prisma, au siège de Gennevilliers.

Une vaste enquête est lancée après que des membres de l'entreprise ont reçu des menaces de mort, selon le Parisien. Les premières missives ont été envoyées dès juillet 2017. Il renfermait une balle d’arme à feu. La seconde lettre datée d’octobre 2017 contenait cette fois-ci, une cartouche de fusil. Alors que les premiers courriers étaient adressés à la direction, en janvier, plusieurs salariés du groupe (Femme actuelle, Capital, Géo, Voici...) en ont reçus également. Une enquête pour menaces de mort a alors été ouverte.

C’est au mois de juillet que l’enquête progresse de manière significative. Une trace génétique a été relevée par les policiers. C’est à ce moment que les enquêteurs ont décidé de prélever l’ADN d’une soixantaine d’hommes. Des tests qui pourraient être étendus aux 350 hommes salariés du groupe.